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Bienvenue!

Bien plus qu'une jardinerie traditionnelle, Pépinière Villeneuve vous éblouira par l'immensité et la beauté de son site. Avec ses serres ultramodernes et ses vastes aires de production, la Pépinière Villeneuve cultive chaque année plus de 200 000 plantes en pot, regroupant 1 000 variétés de vivaces et d’arbustes ainsi qu’une grande sélection de fleurs annuelles. Au cœur de l'érablière, découvrez de magnifiques jardins aménagés pour vous inspirer. Une collection de plus de 1 000 plantes matures! De par l'emplacement particulier du centre-jardin et notre statut de producteur, nous avons su faire de notre passion un mode de vie et un milieu de vie. Notre équipe qualifiée saura vous guider et vous conseiller.

Pépinière Villeneuve

951 rang de la Presqu’ile
L'Assomption (Qc) J5W 3P4
Tel: (450) 589-7158
Fax: (450) 589-4916
www.pepinierevilleneuve.com

*Centre-jardin FERMÉ*

Lundi au vendredi
8h30 à 12h00
13h00 à 16h30
Samedi
Fermé
Dimanche et férié
Fermé

La cochenille du magnolia

La cochenille du Magnolia

Les magnolias sont généralement résistants aux maladies et aux ravageurs, mais il existe une exception notable: la cochenille du magnolia. Cette cochenille est l’une des plus grandes en Amérique du Nord, atteignant jusqu’à 12,5 mm à maturité. Lorsqu’il y a une infestation, les branches peuvent sembler couvertes de grosses pustules brunâtres ou blanchâtres.

Les cochenilles du magnolia vivent souvent en colonies denses et passent la plupart de leur cycle de vie immobiles. Elles se nourrissent de la sève du magnolia en suçant le liquide vital de l’arbre. En conséquence, elles produisent une substance sucrée et collante appelée miellat, qui favorise le développement d’un champignon noir appelé fumagine sur les feuilles et les branches. Le miellat attire également d’autres insectes tels que les guêpes et les fourmis.

Lorsqu’un magnolia est attaqué par ces cochenilles, il devient affaibli et produit moins de fleurs et de feuilles. Les feuilles peuvent également devenir plus petites que la normale. Si les infestations répétées se produisent, cela peut entraîner la mort des branches ou même de l’arbre entier. Il est donc important de surveiller et de traiter les infestations de cochenilles du magnolia pour préserver la santé de l’arbre.

Faites une bonne inspection

Pour prévenir et contrôler la cochenille du magnolia, il est recommandé d’effectuer un dépistage tôt au printemps, avant l’éclosion des bourgeons floraux. Vous pouvez vérifier la présence de nymphes qui auraient hiverné en recherchant des insectes bruns ou gris foncé mesurant environ 1 à 2 mm. Ces nymphes sont souvent regroupées sous les rameaux.

Entre le début d’août et la fin de septembre, il est également important de faire des dépistages réguliers. Vous pouvez détacher quelques cochenilles adultes (femelles) et utiliser une loupe pour vérifier s’il y a des œufs ou des nymphes mobiles sous le bouclier protecteur. À ce stade, les femelles sont très gonflées et peuvent mesurer jusqu’à 12,5 mm.

En effectuant ces dépistages, vous pourrez détecter la présence de cochenilles du magnolia et prendre des mesures pour contrôler leur population, ce qui contribuera à préserver la santé de votre magnolia.

Que peut-on faire pour prévenir?

Voici quelques conseils pour éviter d’acheter un arbre infesté et prévenir les infestations de cochenilles :

  • Inspectez soigneusement l’arbre avant de l’acheter : Lorsque vous achetez un arbre, assurez-vous d’inspecter minutieusement toutes les parties, y compris les feuilles, les branches et le tronc. Recherchez des signes d’infestation tels que des taches noires, des trous dans les feuilles ou des excréments d’insectes. Si vous remarquez des problèmes, il est préférable de choisir un autre arbre.
  • Effectuez régulièrement des inspections du magnolia : Les magnolias sont souvent sujets aux infestations de cochenilles. Il est donc important de les inspecter régulièrement pour détecter tout signe d’infestation précoce. Cela vous permettra d’intervenir rapidement et de prévenir les infestations plus difficiles à maîtriser.
  • Évitez les tailles sévères : Les tailles sévères peuvent affaiblir l’arbre et favoriser la croissance de nouvelles pousses tendres, qui sont particulièrement attrayantes pour les cochenilles. Essayez de limiter les tailles à celles nécessaires pour maintenir la forme de l’arbre et éliminer les branches mortes ou endommagées.
  • Modérez l’utilisation d’engrais riches en azote : Les excès d’engrais riches en azote stimulent la croissance rapide de l’arbre, ce qui peut rendre les pousses plus vulnérables aux infestations de cochenilles. Utilisez des engrais équilibrés et suivez les instructions de dosage recommandées pour éviter de favoriser une croissance excessive.
  • Désinfectez les outils de taille : Pour éviter la propagation des maladies et des infestations, il est important de désinfecter vos outils de taille entre chaque coupe. Utilisez de l’alcool isopropylique à 70 % (alcool à friction) pour nettoyer les lames de vos outils avant de passer à une autre partie de l’arbre.

En suivant ces conseils, vous pouvez réduire les risques d’acheter un arbre infesté et maintenir la santé de votre magnolia en prévenant les infestations de cochenilles.

Quoi faire quand il faut agir?

Lorsque vous êtes confronté à une infestation de cochenilles sur votre magnolia, il existe plusieurs méthodes pour y faire face. Si l’infestation est localisée, vous pouvez tailler les branches les plus touchées, de préférence au printemps ou dès que vous constatez la présence des cochenilles. Cependant, veillez à ne pas tailler des branches de plus de 4 cm de diamètre, car cela peut ralentir la cicatrisation et augmenter les risques d’infection par des pathogènes.

Si votre magnolia est de petite taille, vous pouvez brosser délicatement le tronc et les branches infestés avec une brosse douce trempée dans de l’eau savonneuse. Assurez-vous de ne pas abîmer l’écorce. Il est plus facile de détacher les cochenilles lorsqu’elles sont gonflées et de couleur rosée, ce qui correspond aux femelles adultes. Si vous ne parvenez pas à les enlever avec une brosse douce, vous pouvez les écraser avant la période de ponte.

Pour les magnolias de grande taille, vous pouvez déloger les cochenilles femelles avec un jet d’eau puissant lorsqu’elles sont gonflées et de couleur rosée. Cependant, il est essentiel de régler la force du jet de manière à ne pas endommager l’arbre. Je vous recommande de faire un test sur une branche pour évaluer la force appropriée.

N’oubliez pas de surveiller régulièrement votre magnolia pour détecter toute nouvelle infestation et prendre les mesures nécessaires pour y remédier.

Lutte chimique

L’huile horticole, également connue sous le nom d’huile de dormance, est un pesticide à faible impact utilisé au début du printemps, avant l’éclosion des bourgeons floraux. Son ingrédient actif permet d’éliminer les nymphes qui ont hiverné sur l’arbre. Pour obtenir des résultats efficaces, il est recommandé d’attendre que les températures de jour atteignent 12 à 15 °C pendant 3 à 4 jours (ou au moins 2 jours si le débourrement est imminent) avant d’appliquer l’huile. Une application trop précoce ne sera pas efficace, tandis qu’une application tardive, lorsque les bourgeons floraux sont déjà ouverts, peut endommager les fleurs. Il est également important de noter que l’huile horticole ne doit pas être appliquée s’il y a un risque de gel ou de pluie dans les 24 heures suivant le traitement.

L’huile horticole peut également être appliquée à l’automne (début octobre) si la température se maintient autour de 15 °C pendant quelques jours. Bien que cela puisse parfois endommager le feuillage, les conséquences en fin de saison sont généralement minimes. Il est essentiel de lire attentivement l’étiquette du produit et de suivre les recommandations du fabricant.

Le savon insecticide est un autre pesticide à faible impact utilisé à la fin de l’été, lorsque les nymphes mobiles des cochenilles quittent le bouclier protecteur de leur mère. Pendant cette période, les insectes sont vulnérables et la couche cireuse qui les protège n’est pas encore formée. Le savon insecticide peut être vaporisé toutes les 7 à 10 jours, conformément aux recommandations figurant sur l’étiquette du produit. Étant donné que les nymphes émergent successivement, il est souvent nécessaire de faire plusieurs applications.

Si vous ne pouvez effectuer qu’un seul traitement, il est préférable de privilégier l’application d’huile horticole au printemps, pendant la période de dormance.

Il est important de noter que l’huile horticole et le savon insecticide sont des insecticides de contact. Pour une efficacité maximale, assurez-vous de bien couvrir toutes les surfaces de l’arbre, y compris le dessous des branches.

Source texte et photos: Jardin botanique de Montréal espacepourlavie.ca

En tête article - Comment bien choisir un arbre

Comment bien choisir un arbre?

Lors d’une visite à la pépinière, vous tombez en amour avec une plante. S’il s’agit d’une vivace, elle sera plus facile à localiser chez vous. Le choix d’un arbre doit faire l’objet d’une certaine réflexion avant l’achat et il est important de se poser d’abord les bonnes questions puisque l’arbre constitue la base de votre aménagement.

Le bon arbre au bon endroit

Il est bon de prendre le temps d’imaginer l’arbre en place, pour s’assurer qu’il ne nuise à aucun élément environnant ou qu’il n’empiètera pas chez le voisin. On considère la zone de rusticité, les heures d’ensoleillement le type de sol et le drainage. Même si les arbres ne peuvent directement endommager les fondations lorsque celles-ci sont en parfait état, il est essentiel de mesurer l’espace dont on dispose sur notre terrain, pour des raisons esthétiques qui correspondent aux exigences de l’arbre. Car on oublie souvent que petit arbre deviendra grand.

Il est recommandé de choisir un arbre dont la forme naturelle et les dimensions à maturité correspondent à nos besoins, plutôt que de s’engager à maintenir l’arbre à une certaine hauteur et/ou largeur par des tailles excessives. Par exemple, vous aurez avantage à planter un arbre de petit calibre ou colonnaire en présence de fils électriques ou d’une corde à linge, pour limiter des tailles abusives.

Lorsqu’on a une façade au sud et qu’on a l’espace, il est intéressant de planter un grand arbre feuillu à proximité. En été, son feuillage créant de l’ombre sur la maison permet de la rafraîchir. Ayant perdu ses feuilles à l’automne, l’arbre implanté laisse pénétrer le soleil pour réchauffer la résidence en hiver.

Quel rôle jouera l’arbre?

On choisit un arbre pour l’emplacement où l’on va le planter et tant qu’à faire…qu’il serve à quelque chose. Veut-on créer de l’intimité, faire de l’ombre, ou cacher une vue indésirable. Peut-on accueillir un élément vedette qui captera l’œil, espère-t-on attirer les oiseaux ou simplement décoratif par sa floraison ou par sa coloration d’automne.

Visuellement, on choisit un arbre pour sa forme, son feuillage…est-t-il dense ou léger, la hauteur recherchée, son écorce ou sa floraison. La floraison chez les arbres est de courte durée et généralement printanière. Qui dit floraison, dit fructification par la suite. Certes certains fruits tombent au sol, tandis que d’autres sont recherchés par la faune aillée et d’autres persistent dans l’arbre même quand ces derniers n’ont plus de feuilles. D’où vient l’intérêt après la floraison.

Proportionnellement, les résidences à un seul étage ou semi-détachées s’harmonisent plus facilement avec des arbres à petit déploiement donc entre 5 et 7 mètres. Tandis que pour une résidence sur deux niveaux, des arbres de 8 à 12 mètres sont plus appropriés.

Contrairement à la croyance populaire, un arbre de grande dimension n’écrase pas la maison car ce dernier perd ces feuilles en automne contrairement à un conifère qui lui les garde à l’année. Au contraire, il met la propriété en valeur. Tout comme un trop petit arbre sur un grand terrain, sera perdu dans l’espace.

Malgré toutes ces recommandations, le choix d’un arbre est avant tout une question de goût personnel, de même que le nombre d’arbres à planter. La présence d’arbres chez vous est votre carte maîtresse. C’est pourquoi on admire tant les rues bordées d’arbres matures alors que les nouveaux quartiers qui en sont dépourvus semblent inachevés. Venez, nous rencontrer on va en jaser.

Article rédigé par Louis Côté – Horticulteur et spécialiste des arbres chez Pépinière Villeneuve

En tête d'article Comment faire un bon arrosage

Comment faire un bon arrosage?

Si vous avez déjà rencontré l’un de nos conseillers-passionnés de la pépinière Villeneuve, vous les avez sûrement entendu dire à différentes occasions, qu’il vaut mieux arroser abondamment et peu souvent afin que l’eau pénètre plus en profondeur, plutôt que des arrosages fréquents mais de courte durée.

Pour l'arrosage, le gros bon sens

Les municipalités imposent maintenant des restrictions sur l’utilisation ou l’interdiction totale de l’eau durant l’été. Ainsi des arrosages peu profonds et fréquents gaspillent bien plus d’eau que des arrosages profonds et bien espacés. Ce principe s’applique aussi pour une nouvelle plantation d’arbres et d’arbustes. Il faut arroser les végétaux le temps que leur système racinaire s’installe et ce tout le long du premier été. Pour le cas des arbres et arbustes déjà établis, ils sont capables d’aller chercher l’eau dans les profondeurs de la terre avec leur système racinaire existant.

L'ajout de paillis

Quant aux végétaux dans une plate-bande, mettez en place une couche de paillis uniforme de 5 à 10 cm d’épaisseur. En plus de réduire la croissance des mauvaises herbes, les racines des plantes sont maintenues davantage au frais. Ainsi l’évaporation de l’eau à partir du sol est limitée, ce qui diminue les besoins en arrosage. Par contre, comme ils sont encore en croissance ou pire, en floraison, leurs besoins en eau continuent d’être assez importants. Donc bien dégager la base des plantes du paillis afin d’éviter la pourriture au niveau du collet. Car tout comme nous, elles n’aiment pas les collets trop serrés.

L'arrosage de la pelouse dans tout ça?

Il n’est pas nécessaire d’arroser une pelouse établie, sauf les sections nouvellement ressemées. Les graminées qui composent la pelouse ont la capacité de tolérer de longues périodes sans eau. Résultat, le gazon jaunit et peut avoir l’air mort mais il ne l’est pas. On dit qu’il entre dans une période de dormance estivale. Il reverdit quelques jours après le retour de la pluie et des température plus fraîches. Pourquoi ne pas profiter d’une légère pluie d’été pour installer un oscillateur et arroser profondément le terrain ?

Quel est le meilleur moment?

Il est important d’éviter d’arroser en mi-journée et lorsqu’il y a du vent car il y a 50% de l’eau qui s’évapore. Mieux vaut le matin ou en début de soirée.

En résumé, l’arrosage avec un arrosoir portatif, de même qu’avec un boyau d’arrosage muni d’une lance ne permet pas d’imbiber le sol profondément, à moins d’y passer beaucoup de temps. Vous pouvez choisir un arroseur oscillant ou rotatif pour la pelouse. Cependant l’outil le plus performant pour arroser les plates-bandes, le potager (et aussi une plantation de haie de cèdres), demeure le tuyau perforé ou suintant puisqu’il distribue l’eau dans le sol en goutte à goutte, sans évaporation et sans mouiller le feuillage parfois sensible aux maladies.

Louis Côté – Spécialiste et horticulteur chez Pépinière Villeneuve

La plantation d'un arbre

Comment planter un arbre

La plantation d’un arbre apporte plusieurs avantages! Il ajoute de l’ombre et/ou de l’intimité à votre cour et il offre un abri et de la nourriture pour certains animaux tout en favorisant notre bien-être mental. Il s’agit surtout d’un geste simple que nous pouvons tous accomplir pour améliorer l’environnement. En effet, les arbres rendent l’air plus respirable et vous peuvent même réduire la pollution par le bruit. Leur système racinaire aide également à prévenir l’érosion du sol, ce qui aide à son tour à prévenir la pollution de l’eau.

Saviez-vous que les arbres fournissent de l’ombre en été, réduisant les coûts de climatisation même que les conifères isolent les maisons en hiver, réduisant les coûts de chauffage?

La plantation d’un arbre est relativement simple. Comme il y sera pour un bon moment, assurez-vous de bien le faire en suivant nos conseils.

Planter un arbre, ça se planifie!

Choisissez un arbre à votre climat et le type de votre sol. Renseignez-vous sur sa zone de rusticité et la vôtre. Chaque espèce (ou essence) a une tolérance différente aux gelées tardives du printemps et précoces de l’automne, aux inondations ou à la sécheresse.

Préparez-vous

Les arbres cultivés en pots peuvent être plantés en tout temps entre le printemps et l’automne pourvu que le sol ne soit pas gelé. Protégez les arbres pendant leur transport et laissez-les dans une zone ombragée jusqu’à ce qu’ils soient plantés.

Si la plantation est effectuée en sol argileux et compact avec un drainage insuffisant, prévoir le remplacement du sol existant lourd par une bonne terre de plantation ou avec un compost briseur de glaise. Une plantation en monticule comme celui du lanceur de base-ball (rehaussement du sol) favorise un meilleur drainage et une oxygénation au niveau des racines.

Plantez!

Dans un sol normal

  1. Creusez un trou 2 fois plus large et 1 1/2 fois plus profond que le pot.

Dans un sol argileux: mal drainé

  1. Creusez un trou 2 fois plus large, mais de la même profondeur que le pot. Il est recommandé de laisser plusieurs pouces de la motte ou du pot hors-sol et de recouvrir de terre, de façon à former une élévation semblable au monticule du lanceur sur un terrain de base-ball. Plus la plante est grosse, comme un arbre par exemple, plus la motte doit être surélevée pour faciliter l’écoulement de l’eau. Cette disposition assure un meilleur drainage et minimise le problème d’asphyxie des racines encouru par un surplus d’eau.

Plantation d'un arbre

Dans tout type de sol

  1. Si votre arbre est en panier de broche, couper les liens qui retiennent le jute au tronc et couper le haut du panier, ouvrir l’emballage de jute et l’étendre dans le trou
  2. Si votre plante est en pot de plastique ou de fibre, retirez soigneusement la motte du pot sans la défaire. Si la motte est formée de racines très serrées, défaites délicatement ces racines et étalez-les au fond du trou.
  3. Appliquer le supplément de croissance MYKE Arbre et Arbuste en respectant la dose et recommandation sur le contenant. Assurez-vous que le produit soit en contact avec les racines.
  4. Ajustez la hauteur de la motte pour que le collet (la jonction du tronc et des racines) soit au même niveau que le sol environnant.Plantation d'un arbre
  5. Remplissez le trou avec le terreau transplanteur mêlé à la terre de la fosse. Tassez la terre afin d’éviter les poches d’air et un assèchement subséquent.
  6. Si votre arbre est haut, fixez un tuteur bien ancré dans le sol non manié, du côté des vents dominants. La sellette doit être large et flexible afin de ne pas blesser l’arbre. Retirer le tuteur après 1an, 2 ans au plus tard.
  7. Formez une cuvette de 10 cm (4po.) de haut et d’un diamètre égal à celui de la fosse pour qu’elle recueille l’eau. La cuvette doit être détruite l’automne suivant la plantation.
  8. Étendez 5 cm (2 po.) de paillis organique tel que paillis de cèdre ou de pruche sur le sol autour du tronc. Il réduira l’évaporation, contrôlera la température du sol et aidera à prévenir la pousse des mauvaises herbes.
  9. Arrosez copieusement pour remplir la cuvette et laissez pénétrer l’eau.

Arrosage

La première année après la plantation est critique pour la survie de vos plantes. Elles doivent se reconstruire un nouveau système radiculaire qui s’adaptera au nouveau sol environnant, alors soyez vigilant. Il n’existe aucune recette miracle pour l’arrosage. Le secret réside dans l’observation et la vigilance. Faites preuve de bon sens. Les plantes nécessitent moins d’eau quand il fait frais et plus, quand la température est chaude.

Dans un sol argileux : un copieux arrosage en profondeur tous les 7 jours durant la saison chaude est préférable à plusieurs arrosages répétitifs et peu abondants. Quand le temps est plus frais, un arrosage aux 10 jours devrait être suffisant.

Dans un sol normal : grattez le sol sur 2 à 5 cm (1 à 2 po.) de profondeur, si la terre est sèche, alors arrosez pour 10 minutes au boyau (environ 2 fois par semaine) Il est préférable d’arroser tôt le matin car l’arrosage du feuillage en plein soleil ou le soir favorise le développement de taches foliaires et de maladies. Utilisez un jet moyen, car un jet trop puissant rend le sol compact et imperméable.

Fertilisation

Les années suivant la plantation, fertilisez au printemps avec un engrais granulaire de type 12-6-12 et l’automne avec un 10-0-15 ou un engrais naturel 4-2-9.

Protection hivernale

Une protection pourrait être nécessaire en vue de la saison hivernale, mais en général les arbres n’en ont pas besoin.  Parlez-en avec un de nos conseillers en centre-jardin qui saura vous guider selon l’essence d’arbre choisie!

Une protection du tronc contre les rongeurs est recommandée pour tous les fruitiers et arbres à sève sucrée. Il s’agit en fait de spirales en plastique perforées qui empêcheront les rongeurs de grignoter l’écorce des arbres durant l’hiver. Comme la neige s’accumule, pensez à faire monter la spirale assez haut!

Source: arbrescanada.ca

Les protections hivernales

Comment installer les protections hivernales?

La protection hivernale consiste à protéger les plantes qui ne résistent pas aux froids rigoureux de l’hiver ou encore qui y sont sensibles. N’oublions pas aussi les dommages qui peuvent être causés par le poids de la neige ou du verglas! Notez par contre que la plupart des plantes n’ont pas besoin de protection hivernale. Même avec une bonne protection, certains hivers sont très rigoureux et peuvent quand même apporter son lot de dommages au jardin.

Les besoins en protection hivernale sont différents d’une région à l’autre. Par exemple, certaines régions bénéficient d’une bonne couverture de neige est permanente durant une bonne partie de l’hiver, alors que d’autres, non. Perdant cette précieuse isolation qu’est la neige, certaines plantes deviennent alors vulnérables aux froids mordants de l’hiver.

Les vents dominants de l’hiver dans une cour rendent les plantes beaucoup plus vulnérables! Elles auront évidemment besoin d’une bonne protection SURTOUT si elles sont tout près de leur point de rusticité. Celles qui ont la chance d’être abritées des vents ont elles, beaucoup plus de chances de survie. Quand exactement doit-on faire l’installation des protections hivernales? Le temps idéal est souvent vers la mi-novembre, parfois plus tard dans les régions plus chaudes du Québec, alors que la température nocturne se tient aux alentours de -5 ºC. . Il est aussi préférable que les végétaux aient perdu leurs feuilles. Il est très important de s’assurer que les végétaux respirent bien sous les protections hivernales. Enlevez les protections tôt au printemps, au dégel du sol, lors d’une journée nuageuse, lorsque le risque de gels sévères est passé.

Différente d'une région à l'autre!

Les besoins en protection hivernale sont différents d’une région à l’autre. Par exemple, certaines régions bénéficient d’une bonne couverture de neige est permanente durant une bonne partie de l’hiver, alors que d’autres, non. Perdant cette précieuse isolation qu’est la neige, certaines plantes deviennent alors vulnérables aux froids mordants de l’hiver. Connaitre la zone de rusticité de votre région s’avère essentiel pour vous aider.

Les vents dominants de l’hiver dans une cour rendent les plantes beaucoup plus vulnérables! Elles auront évidemment besoin d’une bonne protection SURTOUT si elles sont tout près de leur point de rusticité. Celles qui ont la chance d’être abritées des vents ont elles, beaucoup plus de chances de survie.

Quand exactement doit-on faire l’installation des protections hivernales?

Le temps idéal est souvent vers la mi-novembre, parfois plus tard dans les régions plus chaudes du Québec, alors que la température nocturne se tient aux alentours de -5 ºC. . Il est aussi préférable que les végétaux aient perdu leurs feuilles. Il est très important de s’assurer que les végétaux respirent bien sous les protections hivernales. Enlevez les protections tôt au printemps, au dégel du sol, lors d’une journée nuageuse, lorsque le risque de gels sévères est passé.

Quoi et comment protéger?

Les conifères érigés

Durant la 1re année suivant la plantation, les plantes doivent être entourées d’une clôture à neige recouverte de jute ou d’un agrotextile, qui ne doit JAMAIS toucher au feuillage des conifères. Pour les autres années, la protection doit demeurer la même pour les conifères plus sensibles (Zone 5 et plus). Pour les autres il faut simplement se limiter à les attacher à l’aide d’un filet ou d’une corde afin d’éviter que les branches brisent sous le poids de la neige.

Les conifères rampants

Ils n’ont besoin que d’une bonne couche de neige.

Les conifères greffés

Ils doivent avoir une protection complète chaque année; comme celle suggérée pour les arbustes de zone 5 et plus.

Les arbres

Les troncs des jeunes arbres doivent être protégés des rongeurs (rats, mulots, etc.). Installer une spirale anti-rongeurs à partir de la base du tronc jusqu’à trois pieds de hauteur (1m) et la retirer au printemps. Il est recommandé d’utiliser cette protection jusqu’à ce que le tronc ait atteint 2 ½ pouces (7.5cm) de diamètre.

Les arbustes

Au moment où ils ont perdu leurs feuilles. Les arbustes ont surtout besoin d’être protégés du poids de la neige. Il s’agit donc simplement de les attacher avec une corde. La clôture à neige n’est pas nécessaire sauf dans les cas suivants :

  • Si les plantes sont exposées aux sels de déglaçage (clôture à neige avec jute ou agrotextile).
  • Si vous soufflez la neige sur les arbustes, il est recommandé de les entourer d’une clôture à neige et de jute ou autre agrotextile.

Les arbustes frileux (zonés 5 et plus)

Certains arbustes sont très peu rustiques dans la région. Il faut les protéger avec une clôture à neige qui sera remplie de feuilles mortes ou de neige afin de mieux les isoler . Recouvrir de jute ou d’un agrotextile.

Les arbustes à feuillage persistant

Certains arbustes gardent leurs feuilles durant l’hiver comme les Buxus, Cotoneaster rampants, Euonymus, Ilex (houx), Mahonia, Rhododendron etc. Généralement ces plantes sont sensibles au vent et au froid. Il est donc préférable de leur donner une protection complète (clôture à neige avec jute ou agrotextile, vaporisation d’un produit antidessicant (Wilt Pruf)

Les vivaces

Après les premières gelées, lorsque le feuillage est fané, rabattre (tailler) la plupart des vivaces à 2 pouces (5cm) du sol . Étendre un paillis. Les graminées pourraient n’être taillées qu’au printemps, vu leur aspect hivernal décoratif. Besoin d’aide pour vos rosiers? C’est par ici!

Arrosage d’automne des conifères

La terre les entourant doit être humide afin de les alimenter durant les dégels de l’hiver. On doit les arroser en profondeur lorsque l’automne est sec pour compenser le dessèchement causé par les vents.

Fertilisation des plates-bandes et potager

L’automne est le meilleur temps pour l’apport de fumier ou de compost au jardin. La méthode consiste à recouvrir les plates-bandes d’environ 1’’ (2.5cm) de fumier ou de compost sur toute la surface entre les plantes. Pour le potager il est très important d’intégrer au moins 2 à 3’’ (5 à 7cm) de fumier ou de compost tous les ans. (Il est bon de changer de sorte de compost chaque année).

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