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Bienvenue!

Bien plus qu'une jardinerie traditionnelle, Pépinière Villeneuve vous éblouira par l'immensité et la beauté de son site. Avec ses serres ultramodernes et ses vastes aires de production, la Pépinière Villeneuve cultive chaque année plus de 200 000 plantes en pot, regroupant 1 000 variétés de vivaces et d’arbustes ainsi qu’une grande sélection de fleurs annuelles. Au cœur de l'érablière, découvrez de magnifiques jardins aménagés pour vous inspirer. Une collection de plus de 1 000 plantes matures! De par l'emplacement particulier du centre-jardin et notre statut de producteur, nous avons su faire de notre passion un mode de vie et un milieu de vie. Notre équipe qualifiée saura vous guider et vous conseiller.

Pépinière Villeneuve

951 rang de la Presqu’ile
L'Assomption (Qc) J5W 3P4
Tel: (450) 589-7158
Fax: (450) 589-4916
www.pepinierevilleneuve.com

*Centre-jardin FERMÉ*

Lundi au vendredi
8h30 à 12h00
13h00 à 16h30
Samedi
Fermé
Dimanche et férié
Fermé

Comment semer et cultiver des piments forts

Comment semer et cultiver des piments forts?

Les amateurs de cuisine épicée le savent bien, rien ne vaut la saveur intense et la chaleur unique des piments cultivés à la maison. Si vous souhaitez ajouter une touche de piquant à votre jardin, pourquoi ne pas les faire pousser à partir de graines et ensuite les transplanter au jardin? Plus les piments sont piquants, plus ils mettent de temps à arriver à maturité : prévoyez entre 120 et 150 jours. C’est pour cette raison que, selon la variété, ils devront être démarrés entre janvier et mars. Suivez ces étapes simples pour cultiver vos propres piments frais, prêts à être récoltés et utilisés dans vos plats préférés.

Choix des variétés de piments.

Commencez par choisir la variété de piments que vous souhaitez cultiver. Les options sont vastes, allant des doux aux extra-forts. Jalapeños, habaneros, piments de Cayenne et poivrons doux sont parmi les choix populaires. La force des piments forts est mesurée sur l’échelle de Scoville, qui indique leur teneur en capsaïcine. Qu’est-ce que c’est au juste la capsaïcine? C’est le composé chimique qui leur confère leur effet brûlant!

Saviez-vous que c’est aussi un ingrédient de choix pour la confection de remèdes naturels et de médicaments conventionnels? En matière de bien-être naturel, on reconnaît les propriétés antalgiques de la capsaïcine pour soulager les douleurs musculaires et articulaires, notamment dans le traitement de l’arthrose, de l’arthrite ou des rhumatismes. La capsaïcine se révèle également bénéfique pour ceux qui cherchent à perdre du poids. Elle favorise particulièrement l’augmentation du métabolisme de base, incitant ainsi l’organisme à utiliser ses réserves de graisses et de sucres. De plus, elle agit comme un coupe-faim efficace, aidant à mieux résister aux tentations.

Wilbur Scoville a créé en 1912 une échelle permettant de mesurer la force ou la puissance d’un piment.  La mesure est effectuée en diluant une solution du piment dans de l’eau sucrée et en le faisant goûter à un panel de testeurs humains. La dilution est répétée jusqu’à ce que la sensation de chaleur ne soit plus détectée. Le nombre de dilutions nécessaires pour atteindre ce point détermine le degré sur l’échelle de Scoville.

Sélection des semences.

Simplifiez-vous la tâche et passez nous voir à la pépinière. Nous sommes très fiers de pouvoir vous offrir une belle gamme de semences de piments forts mêmes certifiées biologiques! Jetez un œil à notre boutique en ligne. Nous livrons par la poste partout au Québec: Voir les semences

Préparation du milieu de croissance.

Terreau pour Semis et pousses Agromix de Fafard

Lorsque vous semez vos piments, optez pour un terreau léger et conçu spécialement pour les semis et les boutures. Le terreau AgroMix® pour semis et pousses est approuvé pour la culture biologique ce qui le rend idéal pour la culture des jeunes pousses de légumes. Ce terreau, à base de tourbe de sphaigne, est enrichi de fibre de noix de coco qui facilite le mouillage favorisant ainsi une germination rapide et vigoureuse de vos semis. De plus, l’engrais naturel qu’il contient apportera suffisamment d’éléments nutritifs aux plantules pour favoriser leur croissance lors du repiquage.

Germination.

La chaleur, l’humidité et une bonne luminosité sont les ingrédients clés pour une germination réussie. Placez vos semis dans un endroit chaud et lumineux. La plupart des piments germent mieux à des températures comprises entre 24 et 32 degrés Celsius. Un tapis chauffant peut être nécessaire pour certaines variétés plus difficiles comme les piments extra-forts. En bas de 21 degrés Celcius, la germination est erratique. Il faudra jusqu’à 21 jours pour certaines variétés. Une fois que les plantules ont deux vraies feuilles, vous pouvez les repiquer dans des pots plus grands.

En ce qui concerne l’arrosage, optez pour la vaporisation, une fois par jour afin de maintenir la terre humide durant la germination. Idéalement, utilisez un vaporisateur qui permet un arrosage délicat et évite de déranger les semences. Le terreau reste humide, mais pas détrempé.

Une trop forte chaleur, combinée à une lumière insuffisante, produira inévitablement des plants faibles et étiolés. Les plantules requièrent de 12 à 14 heures de lumière par jour pour gagner en force et en vigueur. La lumière naturelle au mois de mars étant insuffisante, vous devrez utiliser un éclairage d’appoint.

Transplantation.

Terreaux Terre à Jardin de FafardOn recommande une période d’acclimatation d’une durée de 7 à 10 jours pendant laquelle ils seront graduellement exposés aux conditions extérieures. Plus précisément, il sera préférable d’attendre que le mercure se maintienne au-dessus de 15 °C la nuit pour mettre les plants au potager. Encore une fois, choisissez un endroit ensoleillé avec un sol bien drainé. Pour des résultats optimaux, ajoutez du Compost BIOSOL à votre Terre à JARDIN dans une proportion de 1 pour 4. Espacez les plants selon les recommandations spécifiques à la variété que vous cultivez.

Le plus beau avec les piments, c’est qu’ils peuvent être cultivés en pleine terre ET en contenant! Donc nul besoin d’un grand terrain et d’y aménager un grand potager. Pour la culture en contenant, assurez-vous d’avoir un pot assez profond. Comme les racines des plants de piments forts sont longues, prévoyez une profondeur de 20 à 40 cm, ou même davantage. Votre plant aura l’air un peu perdu au départ, mais ne vous inquiétez pas ce sera temporaire. Autre détail très important: votre pot doit avoir des trous de drainage afin de pouvoir d’évacuer efficacement l’excédent d’eau. Ajoutez une couche de terreau contenant pour potager urbain et déposez les plants en vous assurant que leur collet arrive à 1,25 cm (½ po) du rebord. Ce terreau est spécialement conçu pour la culture des plantes potagères en contenant.

Fertilisation et entretien.

Utilisez un engrais équilibré pour favoriser une croissance saine. Pincez les extrémités des plantes pour encourager la ramification et retirer les fleurs pendant les premières semaines pour permettre un meilleur développement des racines.

Pollinisation

Les piments se pollinisent naturellement avec le vent et les insectes pollinisateurs. Ils sont généralement autofertiles. Si vous avez plusieurs plants de piments tout près les uns des autres, les graines contenues dans les piments créeront des hybrides si elles sont semées l’année suivante.

Récolte.

Les piments peuvent être récoltés une fois qu’ils ont atteint leur pleine maturité. C’est vraiment à ce moment-là qu’ils atteignent leur pleine ‘puissance’. La version verte du piment est toujours moins épicée que sa version mature. Un détail important peu connu de tous est que les piments ne mûrissent plus une fois récoltés contrairement aux tomates par exemple! Donc nul besoin de les installer près d’une fenêtre.

En suivant ces étapes simples, vous serez sur la bonne voie pour récolter vos propres piments délicieusement piquants. Profitez de la satisfaction de voir vos efforts se concrétiser dans vos plats et de partager vos récoltes avec vos amis et votre famille. Bonne culture!

En-tête article semis de tomates

Comment faire des semis de tomates?

On recommande de planter les semences au cours de la dernière semaine de mars ou la première d’avril si on compte procéder à la transplantation au potager vers la fin mai. L’avantage du semis est de pouvoir avoir accès à plus de variétés de tomates, notamment les variétés anciennes.

On débute
  • Faites tremper les graines la veille dans un verre d’eau. Oui oui, vous avez bien lut! Ça ramollira la graine et favorisera la germination.
  • Le lendemain, vous pourrez débuter vos semis. Nous avons plusieurs contenants à votre choix en magasin; plateau avec couvercle, pot de tourbe, pastilles…faites votre choix.
  • Il est très important de choisir un substrat sain et léger. Notre terreau AGROMIX-SEMIS ET POUSSES est le mélange parfait!
  • Semez les graines. Recouvrez-les bien d’une couche de terreau. Environ 3mm.
  • Le terreau doit toujours être humide, mais pas trop. En fait, il faut bien faire attention à la moisissure. Utilisez un vaporisateur. Votre arrosage sera plus léger.
  • Retirez le tapis chauffant si vous en utilisé un.

Germination
  • Une fois germée vous verrez alors apparaître 2 premières feuilles (que l’on appel cotylédons). Vous pouvez alors retirer le couvercle et arroser doucement. Attention vos jeunes plants sont toujours fragiles. Allez-y délicatement lors de l’arrosage.
  • De 2 à 3 semaines plus tard apparaîtront les vraies feuilles. Vous pourrez alors repiquer.
  • Pourquoi ne pas fertiliser? Nous vous conseillons notre émulsion de poisson. Un engrais efficace et BIO!
  • Pour s’assurer d’avoir des plants solides et trapus et de toujours offrir un maximum de lumière à vos plants ( entre 12 et 16 heures). Vous pouvez même ajouter un petit ventilateur pour les solidifier.

Baies de Goji

Qu’est-ce que la baie de Goji?

La baie de Goji, aussi connue sous le nom de Lycium barbarum, est un arbuste qui gagne à être utilisé dans vos aménagements comestibles. Ses baies allongées rouge-orangé à rouge vif à maturité se récoltent en fin d’été. On le cultive généralement en l’attachant à un support comme un treillis ou une clôture.

Un fruit intéressant

La baie de Goji est une source importante de nombreux nutriments et vitamines. En effet, sa concentration en vitamine C (42mg/100g) est comparable à celle d’un citron frais. Elle contient également des vitamines B1, B2, B6 et E en plus de contenir de la bêta-carotène, de la riboflavine, de la thiamine, des protéines et des fibres.

Son utilisation en cuisine

On utilise les baies de Goji autant dans des plats salés que sucrés. En fait, on peut utiliser les baies séchées comme on le ferait pour des raisins   secs : dans des biscuits, des salades ou encore un mélange montagnard. On peut utiliser les baies fraîches ou réhydratées dans des salsas, des sauces tomates, des confitures ou encore des crèmes glacées.

Les fruits ont un goût qui ressemble un peu à un croisement entre une canneberge et une griotte. Ils sont fragiles lorsqu’ils sont bien mûrs et frais.

La culture des baies de Goji

Les baies de Goji proviennent d’un arbuste sarmenteux, c’est-à-dire que ses tiges longues et minces sont flexibles et retombent vers le sol lorsqu’elles atteignent une certaine longueur. Lorsque les tiges touchent le sol, elles ont tendance à s’y enraciner et, ainsi, former un nouveau plant. Pour éviter la propagation involontaire de l’arbuste, on peut attacher les branches à un support pour la cultiver en hauteur. Il est également recommandé de tailler les branches poussant trop près du sol.

Le Lycium barbarum est un atout pour lutter contre l’érosion des sols et il tolère la sécheresse une fois établi. Cependant, en cas de sécheresse la production de fruits peut être altérée. Il préfère les sols drainés, riches et légèrement alcalins. Taillez-le au début du printemps et retirez le bois mort. Offrez-lui un endroit au plein soleil pour assurer une bonne production de fruits et les dégustez une fois qu’ils sont bien mûrs.

Confiture de baies de Goji

Ingrédients

  • 200 g de baies de Goji déshydratées
  • De l’eau*
  • 180 g  sucre
  • 1 c. thé de vanille

Préparation

  1. Mettre les baies de Goji dans une casserole, et ajouter de l’eau pour juste couvrir
  2. Laisser les baies de Goji se réhydrater 30 minutes (il n’est pas nécessaire qu’elles soient complètement réhydratées)
  3. Ajouter le sucre et la vanille
  4. Amener à ébullition
  5. Réduire le feu et laisser mijoter de 7 à 10 minutes
  6. Mettre en pots et garder au frigo

Déguster au petit déjeuner sur des croissants ou des rôties ou en garniture sur un gâteau ou de la crème glacée, etc.

* Si vous utilisez des baies de Goji fraîches, omettre l’eau.

Confiture Baies de Goji
Photo by Vesiraja Media on Unsplash
Sources

Low,  Kathleen. 2019. Asian Fruits and Berries : Growing them, Eating Them, Appreciating Their Lore. McFarlane & Company Inc Publishers : North Carolina, pp. 80-87

Jianjun Chen, ChihCheng T. Chao, Xiangying We. 2018. Gojiberry Breeding: Current Status and Future Prospects, Institute of Food and Agricultural Sciences, Mid-Florida Research and Education Center, University of Florida

Szot Iwona, Zhurba Mykhailo, Klymenko Svitlana. 2020. Pro-Health and Functional Properties of Goji Berries (Lycium spp.) University of Life Sciences, Faculty of Horticulture and Landscape Architecture, Lublin, Poland

Christina Chay. 2015 : All about Dried Goji Berries, the Superfood Raisin. Bon Appétit Magazine. https://www.bonappetit.com/

En-tête article argousier

Connaissez-vous l’argousier ?

L’Argousier est un arbuste qui gagne à être connu. Très rustique, il n’a aucun mal avec nos conditions hivernales. Son feuillage bleu-gris arqué et ses masses compactes de  fruits orangés à la fin de l’été en font une plante tout en contraste. Idéal en permaculture, vous pourrez lui faire une place dans votre assiette.

Un fruit à découvrir

Les fruits de l’argousier sont peu connus au Québec, mais sont très populaires en Europe et en Asie. Ils sont riches en vitamines C et E ainsi qu’en protéines et en antioxydants. En fait, ses fruits contiennent 30 fois plus de vitamine C que l’orange. Ils sont acidulés et peuvent rappeler le goût de l’ananas. On utilise normalement les fruits en cuisine pour en faire des gelées ou des confitures. On peut également en extraire le jus qui est très populaire en Asie. On peut en faire du vin. Les fruits se conservent bien au congélateur.

La récolte à la main ressemble à celles des framboisiers : mieux vaut porter des gants et éviter les épines. Les fruits non récoltés régaleront les oiseaux durant l’hiver. Au Québec, les producteurs d’argousier optent plutôt pour la taille de branches entières portant des fruits pour ensuite les congeler. Une fois bien gelées, on sort les branches et on les secoue. Les fruits gelés tombent d’eux-mêmes et on évite les épines. Cependant, si on taille toutes les branches, la saison suivante, on se retrouvera sans fruits puisque les Hippophae produisent leurs fruits sur des rameaux âgés de deux ans.

Une plante aux propriétés impressionnantes

En Europe et en Asie, on utilise les fruits, les feuilles et l’écorce d’argousier. Des préparations d’huile d’argousier sont utilisées dans le traitement des brûlures, des plaies de lit et même des ulcères d’estomac. On retrouve également l’huile d’argousier dans de nombreux cosmétiques. Elle est riche en vitamine E, caroténoïdes, phytostérols et en acides gras essentiels. Les feuilles sèches ou fraîches peuvent être utilisées en infusion.

La culture de l’argousier

L’argousier est un arbuste que l’on retrouve à l’état sauvage principalement au nord-ouest de l’Europe, mais également en Russie et en Asie centrale. C’est un arbuste dioïque, c’est-à-dire que les fleurs mâles et femelles se retrouvent sur deux plants distincts. Seules les femelles peuvent porter des fruits. Pour ce faire, leurs fleurs doivent être pollinisées par celles d’un plant mâle. Un plant mâle peut polliniser jusqu’à sept plants femelles.

L’argousier apprécie les sols sablonneux et bien drainés. Il a la particularité de fixer l’azote atmosphérique. Il nécessite donc très peu d’apports en engrais azoté et peut pousser en sol pauvre. Les Hippophae peuvent également contribuer à enrichir le sol pour favoriser la croissance d’autres plantes. Ils peuvent tolérer la sécheresse, mais ils requièrent un bon apport en eau pour assurer une bonne production de fruits.

Grâce à leur système racinaire se déployant rapidement, les plants d’argousier peuvent être utilisés pour lutter contre l’érosion des sols. Ils ont une bonne tolérance au sel de déglaçage et peuvent être utilisés en bordure des routes.

Un bel arbuste aux multiples usages qui saura s’adapter à son environnement. Il préfère le plein soleil. Un ajout de choix pour vos projets de permaculture.

CONFITURE D'ARGOUSIER AU THYM ET AU BASILIC

Ingrédients :

  • 300 g (2 tasses) d’argousier
  • 1 c. à thé de thym en poudre
  • 20 feuilles de basilic frais, coupées en très fins morceaux
  • 300 g (1 1/2 tasse) de sucre
  • 80 ml (1/3 tasse) d’eau

 

Préparation :

  1. Verser tous les ingrédients dans une casserole, bien mélanger avec une cuillère en bois et porter à ébullition.
  2. Réduire à feu doux et laisser mijoter 20 minutes à découvert, en remuant régulièrement.
  3. Verser la confiture dans le pot à confiture stérilisé au préalable et fermer immédiatement.
  4. Laisser reposer à température ambiante.
  5. Conserver au réfrigérateur une fois ouvert.
Sources

L’association des producteurs d’argousier du Québec www.argousier.qc.ca

Ministère de l’Agriculture, de l’alimentation et des affaires rurales de l’Ontario www.omafra.gov.on.ca

Aliments du Québec www.alimentsduquebec.com

Mes concombres ont des trous dans les feuilles!

La Chrysomèle rayée du concombreLes jardiniers fervents de concombres sont souvent surpris par la visite d’un insecte qui laisse plusieurs trous dans les feuilles. La chrysomèle rayée du concombre est le ravageur le plus important des cucurbitacées en Amérique du Nord. C’est insectes sont nuisibles autant au stade de larve que d’adultes! Les adultes mangent les feuilles, les tiges, les fleurs et les fruits alors que les larves s’attaquent aux racines et aux tiges et parfois les fruits. Vous en remarquerez plusieurs sur la même fleur.

Ce sont les adultes qui hibernent, généralement sous les feuilles mortes ou dans les herbes denses près de l’endroit où vos plants étaient l’an dernier. Au printemps, lorsque la température dépasse les 10°C, généralement vers la mi-mai, ces adultes qui ont hiberné s’activent et se déplacent vers vos plants.

L’adulte a entre 4,5 et 6,0 mm de long et sont rayés noir et jaune. La tête et les antennes sont noires tandis que les pattes sont jaunes et noir.

Les œufs ont entre 0,5 à 0,7 mm de long par 0,3 à 0,5 mm de large. Ils sont de couleur jaune et de forme ovale. Ils sont pondus en grappes dans le sol, à la base du plant. Une femelle peut pondre jusqu’à 1500 œufs dans sa vie.

Bien que l’adulte puisse se nourrir d’une grande variété de végétaux, la chrysomèle rayée du concombre préfère nettement les plants et les fruits de la famille des cucurbitacées.

Qu’est-ce qu’on peut faire pour sauver nos concombres?

La Chrysomèle rayée du concombreMalheureusement, quand on remarque les dommages, le mal est déjà fait! Vous pouvez simplement ramasser les chrysomèles manuellement et les déposer dans un seau d’eau savonneuse. Comme cet insecte se cache le jour, faites-le très tôt le matin. Vous pouvez aussi utiliser un aspirateur portatif!

Pour contenir la chrysomèle rayée, assurez-vous de bien faire une rotation des cultures; on ne plante pas la même chose au même endroit d’année en année. Certaines sources indiquent que les oignon, ciboulette, origan, tanaisie, capucine et camomille allemande repoussent les chrysomèles rayées du concombre. Pourquoi ne pas l’essayer?

L’application d’un insecticide s’avère aussi efficace. Utiliser un produit de type savon insecticide et le pyrèthre ou un mélange des deux. Vous pouvez opter pour le END-ALL, du TROUNCE ou encore du BUG B GONE.

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Pourriture apicale de la tomate

La pourriture apicale

Vous faites une tournée du potager et surprise…le dessous de vos tomates est devenu noir ! Pas très ragoûtant tout ça. Pourtant, le reste du plant semble en bonne santé, vous avez arrosé et ajouté du compost lors de la plantation. Que se passe-t-il? Il s’agit probablement de la pourriture apicale.

Dans les faits, qu’est-ce que c’est?

La pourriture apicale de la tomateL’apparition de tache noire sous les tomates s’appelle la pourriture apicale ou nécrose apicale. Elle est principalement due à une irrégularité dans l’arrosage. Beaucoup d’eau pour une période de temps, suivi par un manque d’eau sur une période prolongée fait que la plante n’absorbe pas bien le calcium du sol et le problème devient sérieux.

Agir avant, la meilleure méthode

Il vaut mieux prévenir que guérir ! En mettant en place quelques bonnes mesures culturales, vous allez prévenir l’apparition de la pourriture apicale.

  • Assurez-vous d’utiliser le bon terreau adapté à votre site de plantation. Pour la culture en contenant, il est plus sage d’utiliser un terreau spécialement conçu. Pour une plantation en pleine terre, une terre à jardin mélangé à un bon compost fera l’affaire. Les tomates sont gourmandes !
  • L’arrosage doit être le plus régulier possible. En général pour un potager en pleine terre arroser 2 fois par semaine devrait être suffisant pour la plupart de légumes. En période de canicule, on arrose un peu plus.
  • Assurer qu’il n’y a pas  d’accumulation d’eau au pied des plants. Votre sol devrait bien se drainer.
  • Fertiliser avec un engrais riche en calcium et riche en phosphore pour la formation des fruits. Vous pouvez utiliser du fumier de poule en granule de la marque Acti-sol. Il est naturel et contient 7% de calcium.
  • Un ajout d’engrais est bien, mais trop ce n’est pas mieux. Assurez-vous de ne pas abuser.
  • Éviter d’abimer les racines en sarclant.

Quoi faire quand le mal est fait ?

Retirez les fruits affectés le plus rapidement possible. Ajustez l’arrosage et appliquez un engrais riche en calcium. Ça devrait aider à ce que le problème ne réapparaisse pas.

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Le compagnonnage 101 au potager

Que vous soyez débutant ou un expert au potager, le compagnonnage devrait être LE geste à adopter lorsque vous planifier la plantation de vos légumes. En fait, ce terme signifie simplement de cultiver en même temps différentes sortes de plantes comestibles dans un même bac ou dans une même planche de culture. Pourquoi se donner tant de mal vous me dites? Notre argument béton sera de vous dire que, plus vous cultivez une grande diversité de plantes comestibles, moins votre potager sera attaqué par les insectes et les maladies. C’est une réponse suffisante pour vous convaincre?

Le compagnonnage, prouvé scientifiquement!

Ce qui était autrefois un ‘truc de grand-mère’ est maintenant prouvé scientifiquement! Par exemple, l’association de la tagète avec les pommes de terre. Dans un article de synthèse publié en 2010 dans la revue scientifique Applied Soil Ecology, on démontre que ces fleurs peuvent dans certaines conditions repousser les nématodes – des petits vers microscopiques – qui s’attaquent aux racines de certains légumes. Ces plantes peuvent s’échanger divers services (fertilisation, action répulsive ou toxique sur des insectes spécifiques et/ou des mauvaises herbes). Principalement utilisé avant l’invention des pesticides chimiques, le compagnonnage est à nouveau utilisé depuis quelques années dans le cadre de la permaculture par exemple ou encore de l’agriculture biologique.

Pratiqué même par les autochtones!

Les autochtones pratiquaient l’association appelée ‘Les trois sœurs’. Ils organisaient leurs potagers autour de 3 variétés, qui étaient plantées ensemble : le maïs, la courge et les haricots. Comme le maïs est très haut, il poussait au milieu et servait de support aux haricots grimpants. La courge, qui plutôt rampant, couvrait plutôt le sol autour, limitant ainsi les mauvaises herbes et retenant l’humidité. Les haricots étaient parfaits pour enrichir le sol en azote, dont ont bien besoin les deux autres plantes.

Le compagnonnage est une pratique qui a tout avantage à être apprivoisé. Pour vous guider, voici une liste des bonnes associations à faire.

Plantes potagères

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Fines herbes

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Fleurs comestibles et potagères

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Un mini potager surélevé

Être capable de faire pousser ses propres légumes devrait être un geste naturel. Si nous regardons l’histoire de l’humanité, cette quête d’indépendance quant à notre nourriture peut être observée à travers le temps…et elle sera incontournable dans le futur.

Le mini potager surélevé est une méthode pertinente pour faire pousser des légumes chez soi. En effet, elle répond intelligemment aux problèmes d’une culture plus traditionnelle en offrant plusieurs avantages. Le mini potager est idéal pour les terrains résidentiels d’aujourd’hui où le manque d’espace est souvent problématique.

Une dimension de 4 x 8 ‘ (1.25m x 2.5m) est amplement suffisante pour vos besoins, même que pour la plupart des gens, 4 x 4’ (1.25m x 1.25m) fera très bien l’affaire. Le mini potager est le plus souvent fait en bois, pierres ou blocs de béton avec une profondeur d’environ 30 cm, ce qui convient à la majorité des cultures. Choisissez un endroit avec au moins 6 heures de soleil par jour.

Compactage du sol.

Probablement l’un des avantages les plus importants est l’élimination d’un sol compacté comme il se développe lors d’une culture traditionnelle. Les racines des plantes ont besoin d’air. Un potager traditionnel sera la victime d’une circulation incessante et ceci durant toute sa vie; préparation, plantation, entretien, arrosage, récolte, etc. Cette méthode de par sa nature, nous permet de nous occuper de nos cultures sans jamais poser un pied dessus.

Espace et rendement.

Les plantes peuvent être placées plus près les unes des autres, parce que nous n’avons pas besoin d’avoir un chemin ou un passage au milieu de chaque rangée. La productivité au m2 (pi. car) est donc optimisée, et généralement, ce genre de culture produit jusqu’à deux fois plus de légumes comparés à un potager traditionnel d’une taille similaire. En plus d’un gain d’espace et de rendement, la proximité des plantes permet la création d’un micro climat (conservation de l’humidité et ombrage) qui, entre autres, réduit l’apparition des mauvaises herbes.

Saison de croissance.

Un mini potager surélevé permet aussi de rallonger la saison de croissance. La terre se réchauffe plus tôt au printemps, et demeure productive plus tard comparé à un potager à même le sol.

Eau et disposition.

Cette méthode tend, de par son sol mieux aéré, à drainer l’excès d’eau bien mieux qu’un potager ordinaire souvent compacté…influençant de façon positive les racines. La consommation d’eau est aussi améliorée, dû principalement au fait que l’eau est plus contenue, évitant le gaspillage comme il peut être le cas pour les cultures traditionnelles. Indirectement, cet avantage permet un travail de la terre sans pour autant nous voir travailler dans la boue, et rendre l’accès aux légumes difficile pour des personnes plus âgées (le fait que le mini potager soit surélevé est extrêmement avantageux pour ces personnes, car nous n’avons pas, selon la hauteur du potager, à nous baisser autant pour rejoindre notre production).

Nature du sol

Pour beaucoup d’endroits, la nature même du sol rend la culture difficile, voire impossible; terre argileuse, terre compactée, terre traitée chimiquement ou même polluée. Puisque le mini potager surélevé est simplement posé sur le sol (une barrière peut être ajoutée entre le sol et le jardin), nous sommes alors capables d’utiliser un sol riche avec compost adapté au type de culture de notre choix.

Rotation

Il est plus facile d’intégrer un programme de rotation de nos cultures dans un potager surélevé, parce que nous pouvons plus facilement compartimenter nos espèces. Les familles sont des plantes étroitement liées, et donc sujettes aux mêmes maladies et ravageurs. Planter nos tomates au même endroit pendant plus de 2 saisons rend cette famille susceptible d’être atteinte par certaines maladies directement liées à cette espèce.

Adaptation

Puisque le mini potager surélevé se compose de formes généralement rectangulaires ou carrées, il est facile de diviser en sections de 30x30cm (12’’x 12’’) pour donner forme à un potager diversifié et adapté à notre environnement. Profitez-en pour intéresser vos enfants en leur laissant une section à cultiver, peut-être laisseront-ils leurs jeux vidéo pour un certain temps et commenceront à s’intéresser au jardinage. Mangeons frais et mangeons mieux, rien ne vaudra une tomate juteuse et sucrée que l’on a fait pousser soi-même.

 

Source: Article par Denis Bernard horticulteur

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Planifier son potager

Concevoir son propre potager est un loisir amusant et valorisant. Pour certains, c’est une activité familiale annuelle à ne pas manquer où petits et grands travailleront ensemble pour y cultiver des légumes frais et savoureux.

La réussite d’un tel projet réside dans une bonne planification. Un potager doit être conçu de façon logique et pratique. Voici donc quelques conseils pour faciliter la réalisation de votre jardin potager.

Choisir le meilleur emplacement pour votre potager

Il suffit de déterminer un espace d’environ 10 mètres carrés destiné au potager. Cet espace devra être ensoleillé et à proximité d’un point d’eau pour faciliter l’arrosage. Certains autres points très importants sont à considérer:

  • Idéalement éloigné des gros arbres afin d’éviter la compétition racinaire.
  • Pensez à le situer près de la maison et d’une source d’eau afin d’en faciliter l’accès et l’entretien.
  • Un endroit ensoleillé (minimum de 6 heures par jour) est indispensable.
  • Doit être protégé des vents dominants.
  • Orienté Sud-ouest pour en maximiser l’ensoleillement et le réchauffement du sol au printemps.

Potager UrbainVous demeurez en condo ou en appartement, qu’à cela ne tienne! Plusieurs municipalités ont maintenant des jardins communautaires. C’est l’occasion rêvée de s’initier au jardinage, car plusieurs jardiniers d’expérience sont présents sur les lieux. De plus, les outils nécessaires sont fournis par l’association. Il ne vous reste qu’à apporter vos semences et transplants de légumes et, pourquoi pas, de petits fruits.

Si vous préférez jardiner tranquillement à la maison, le potager en pots sur le balcon est une meilleure option. Plusieurs cultivars de légumes et de fruitiers ont été développés pour justement occuper de petits espaces! Par ailleurs, il existe sur le marché des pots avec réserve d’eau qui permettent de réduire la fréquence des arrosages et facilitent les escapades loin de la maison. Des dispositifs d’arrosage de jardinières permettent aussi l’irrigation de celles-ci dès qu’elles s’assèchent. Assurez-vous simplement de choisir un terreau spécialement conçu pour ce type de culture comme notre terreau Potager Urbain.

Préparer le site

Compost tourbe et crevette Fafard 30 litresPour la culture en pleine terre d’un potager, il est recommandé d’ameublir le sol à l’aide d’une fourche bêche et d’y incorporer un bon compost comme notre compost avec tourbe et crevette de Fafard afin d’augmenter le taux de matière organique du sol ainsi que sa fertilité.

Il est aussi recommandé de faire une analyse de pH du sol aux deux ans. Le pH visé pour la majorité des plantes est de 6.5 à 7.5.

Pour la culture en pots, un terreau léger, riche en compost avec une bonne capacité de rétention d’eau. Pour vous faciliter la tâche, optez pour notre formule spécial Potager Urbain qui est spécialement conçu pour la culture des légumes et fines herbes en contenant extérieur. Ce terreau à base de tourbe de sphaigne est enrichi de fibre de noix de coco, de compost et d’engrais naturel pour des résultats exceptionnels.

Le choix des légumes

Semences de carottes en rubanMême si quelques petits risques de gel perdurent, il est possible d’introduire les légumes racines au potager. Les carottes et les radis sont généralement disponibles sous forme de semences libres ou de rubans de semences. Des rubans biodégradables contenant les semences à intervalles réguliers permettent d’effectuer un semis plus rapidement avec l’espacement optimal entre chaque plant.

Pour un approvisionnement régulier, deux cultivars différents de carottes peuvent être utilisés, l’un pour une récolte hâtive en été et l’autre pour une récolte tardive en automne. Il suffit de vérifier le nombre de jours requis avant la maturité. Dans le cas des radis, il est préférable de faire un semis toutes les 2 ou 4 semaines afin de s’assurer d’avoir des radis croquants tout au long de la saison.

Afin d’éloigner la mouche de la carotte qui perce la racine de celle-ci et la rend impropre à la consommation, il suffit de planter des oignons ou des échalotes de part et d’autre des rangs de carottes.

Pour les amateurs de panais, il est recommandé de les semer en les intercalant sur les rangs de radis. Les radis poussent plus rapidement et protègent les panais du soleil. Le sol demeure frais et humide pendant que les plantules de panais s’enracinent. Lorsque les radis sont récoltés, les panais peuvent alors profiter du soleil et poursuivre leur croissance.

Pour les amateurs de tomates

Les plants de tomates peuvent être plantés au potager lorsque les risques de gel sont passés. Un espace de 2’ x 2’ ou de 0,6m x 0,6m par plant de tomates doit être prévu afin d’assurer un ensoleillement adéquat pour le mûrissement des fruits. La culture de basilic à proximité des plants de tomates accroît les qualités gustatives des tomates alors que les plants de basilic bénéficient des conditions semi-ombragées créées par les plants de tomates. Plusieurs cultivars sont disponibles sur le marché selon l’utilisation.

  • Tomates rouges : Coeur de boeuf, Ultrasonic, Bush Celebrity, Brandywine, Dufresne-Savignac
  • Tomates roses : Pink Girl,
  • Tomates cerises ou raisins : Sweet 100, Sugary, Sweet Million
  • Tomates italiennes : San Marzano, Roma
  • Variétés anciennes : Verte Zébrée, Petite Poire Jaune
  • Tomates pour contenants et jardinières : Tumbling Tom
Le choix des légumes feuilles

Une fois les risques de gels passés, plusieurs légumes feuilles peuvent être semés à intervalles réguliers tout comme les radis. C’est le cas des laitues. De beaux mélanges peuvent être confectionnés avec les laitues Boston, frisées, feuilles de chêne ou romaines. Des transplants peuvent être utilisés pour la première récolte alors que les prochaines récoltes proviendront de semis faits au jardin. La bette à carde est un légume feuille au pétiole et aux nervures teintées de rouge, d’orangé ou de jaune. Elle donne de la couleur aux salades avec une délicieuse vinaigrette aux framboises. Elle peut aussi être utilisée pour les sautés.

Concombres, zucchinis et compagnie

Les cucurbitacées exigent un sol bien réchauffé. Le semis peut être fait directement au jardin pour les concombres. Il est préférable d’utiliser des transplants pour les zucchinis, les melons, les courges ou les citrouilles. Il est important de planter ce type de plante dans un endroit bien aéré où la circulation d’air se fait facilement afin de réduire l’incidence de maladies de feuillage comme le blanc. Certains cultivars peuvent être cultivés sur treillis afin de minimiser l’espace requis alors que d’autres n’atteignent que de petites dimensions tel que le concombre Fanfare qui est idéal pour la culture en contenant.

  • Concombres anglais
  • Concombres pour contenants
  • Concombres pour cornichons
Les autres légumes

Des transplants peuvent aussi être utilisés pour accélérer la production des choux, choux-fleurs, brocoli et choux de Bruxelles. Il en va de même pour les cerises de terre et les aubergines. Il faut prévoir un accès facile au pourtour des plants de cerises de terre, car les fruits, une fois mûrs, tombent au sol. En ce qui concerne les aubergines, le cultivar ‘Barbetane’ donne de gros fruits mauves alors que le cultivar ‘Fairy Tales’ donne de petits fruits mauves striés de blanc.

Quant aux haricots, pois et pois mange-tout, il est préférable de les semer directement au jardin afin d’éviter qu’ils ne s’emmêlent avant leur sortie extérieure. Il faut par contre attendre que les risques de gels soient passés. Pour les jardins en contenants, il est aussi possible de sortir les contenants le jour et de les rentrer à l’intérieur les nuits de gelées tardives au printemps. Il faudra leur prévoir un support pour grimper lors de la plantation.

Les petits fruits

Terreau pour plantes acides et petits fruitsPour ce qui est des petits fruits pourquoi ne pas essayer des plants de rhubarbe, de bleuets, de mûres, de framboises, de groseilles ou de gadelles? De belles options si en plus, vous êtes fans de desserts! Attention aux mûriers et framboisiers qui peuvent s’avérer envahissants. Pensez seulement à bien prévoir leurs emplacement. Certains petits fruits, comme les bleuetiers, auront besoin d’un sol plus acide pour bien prospérer. Lors de la plantation, utilisez simplement notre terreau de plantation spécialisé pour petits fruits et plantes acidophiles. Succès garantie! En ce qui concerne les fraisiers, notre conseil; cultivez-les en contenants (jardinières, balconnières, pots divers) afin d’éviter que les rejetons n’envahissent votre potager.

Les fines herbes et fleurs comestibles

Finalement, il est possible d’introduire vos fines herbes favorites pour préparer vos plats thématiques et tisanes. De même, des fleurs comestibles telles que l’hémérocalle et la capucine peuvent égayer vos salades. Les feuilles de capucine sont un bon substitut aux épinards dans les lasagnes. Le goût sera légèrement poivré.

Cultiver des fleurs comestibles présente plusieurs avantages. Premièrement, elles ajoutent une touche esthétique à tout jardin ou assiette, offrant une variété de couleurs, de formes et de textures uniques. Ensuite, elles permettent d’ajouter des saveurs originales et délicates à divers plats, que ce soit en salades, en desserts ou en infusions. Elles peuvent être une source de nutriments intéressante, fournissant des vitamines, des minéraux et des antioxydants. Enfin, cultiver des fleurs comestibles favorise la biodiversité et encourage la pollinisation, contribuant ainsi à préserver l’écosystème local.

La culture des pommes de terre

Comment cultiver des pommes de terre sur son balcon?

Avoir un petit espace extérieur ne devrait pas vous priver du plaisir de cultiver vos propres légumes. Les pommes de terre, par exemple, peuvent être cultivées avec succès sur un balcon, offrant une récolte gratifiante et délicieuse. En plus de pouvoir les cultiver même si on ne dispose pas de beaucoup d’espace, la culture en contenant permet de réduire la quantité de désherbage et de diminuer l’exposition aux parasites et aux champignons. Dans cet article, nous allons vous guider à travers les étapes simples pour cultiver des pommes de terre sur votre balcon

De quoi j'ai besoin?

Sac pour la plantation de patatesComme les pommes de terre pousse dans la terre, il vous faudra un contenant assez profond! En fait, plus le pot est haut, plus la récolte peut être abondante. Prévoyez au minimum 25 cm de diamètre et une profondeur entre 45 et 60 cm. Il existe justement sur le marché des sacs de plantation spécialement pour pommes de terre.

Le plein soleil est indispensable pour une bonne réussite, donc au moins 6h de soleil par jour. Pour ce qui est du terreau, rien n’est plus simple; notre terreau contenant Potager Urbain est spécialement conçu pour la culture des légumes et fines herbes en contenant extérieur. Ce terreau à base de tourbe de sphaigne est enrichi de fibre de noix de coco, de compost et d’engrais naturel pour des résultats exceptionnels. Assurez-vous de garder votre sol humide, mais pas détrempé tout au long de la croissance de vos pommes de terre.

Bien évidemment, vous aurez besoin de tubercules, puisque les pommes de terre ne sont pas propagées par semences. Vous pouvez très bien planter des pommes de terre achetées dans un supermarché! Par contre, sachez que certains tubercules sont traités avec un produit. Prenez contact avec nous puisque nous pourrions en avoir de disponibles en magasin.

Remarque : 1 kilo de semences de pomme de terre (tubercules germés) permet de produire environ 25 kilos de pommes de terre.

Quand et comment planter les pommes de terre?

Tout d’abord, il faut faire germer les tubercules. Vous pourriez les installer dans une boite d’œufs par exemple! L’important est de ne pas les superposer. Si un germe existe, il doit regarder vers le dessus. Conserver vos pommes de terre à la lumière, dans un endroit sec, frais et aéré. La température pour une germination idéale est entre 10°C et 15°C. Comptez entre 4 à 6 semaines pour la germination.

Une fois vos tubercules bien germés (entre début et fin mai), vous devez simplement les poser sur un lit de terreau, germe en haut (attention à ne pas le casser) et les recouvrir de terre, les arroser, et attendre quelques jours. Lorsque les germes ont grandi de 5 cm environ, recouvrez-les à nouveau de terre et laissez-les monter. Faites, ainsi de suite jusqu’à ce que la terre ait atteint la hauteur maximum de votre contenant.

Laissez ensuite les plants de développer et fleurir. Les pommes de terre vont pousser autour des racines! Tout au long de ce processus, arrosez régulièrement pour que la terre reste humide, mais n’oubliez pas;  jamais détrempée.

Faire germer ses pommes de terre
Quand récolter vos pommes de terre?

Les pommes de terre seront prêtes à récolter 3 à 5 mois plus tard. Attendez que les fleurs et les feuilles soient desséchées. À ce moment-là vous pourrez vider, retourner votre contenant et récolter vos pommes de terre.

La récolte des pommes de terre
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