Skip to content

Bienvenue!

Bien plus qu'une jardinerie traditionnelle, Pépinière Villeneuve vous éblouira par l'immensité et la beauté de son site. Avec ses serres ultramodernes et ses vastes aires de production, la Pépinière Villeneuve cultive chaque année plus de 200 000 plantes en pot, regroupant 1 000 variétés de vivaces et d’arbustes ainsi qu’une grande sélection de fleurs annuelles. Au cœur de l'érablière, découvrez de magnifiques jardins aménagés pour vous inspirer. Une collection de plus de 1 000 plantes matures! De par l'emplacement particulier du centre-jardin et notre statut de producteur, nous avons su faire de notre passion un mode de vie et un milieu de vie. Notre équipe qualifiée saura vous guider et vous conseiller.

Pépinière Villeneuve

951 rang de la Presqu’ile
L'Assomption (Qc) J5W 3P4
Tel: (450) 589-7158
Fax: (450) 589-4916
www.pepinierevilleneuve.com

*Centre-jardin FERMÉ*

Lundi au vendredi
8h30 à 12h00
13h00 à 16h30
Samedi
Fermé
Dimanche et férié
Fermé

Criocère du lys

Pour terminer l’été, un petit clin d’œil sur un insecte que les amateurs de lys connaissent bien; le criocère du lys. Il appartient à l’ordre des Coléoptères (insectes, dont la première paire d’ailes est coriace, comme la coccinelle) et à la famille des Chrysomelidae (groupe qui comprend plusieurs insectes ravageurs). L’adulte est facilement observable avec le thorax et les élytres (première paire d’ailes) rouge écarlate et le reste du corps noir. Il mesure de 6 à 8 mm.

Le criocère se nourrit de lys et de fritillaires. Il semblerait que l’espèce indigène du lys au Canada (Lilium canadense ou lys du Canada) soit moins affectée par le criocère. Une équipe de recherche de l’Université de Montréal évalue présentement ses préférences alimentaires entre diverses variétés de lys dont le lys du Canada.

Le criocère du lysLe criocère du lys est un insecte qui provient d’Europe. Sa première apparition en Amérique du Nord a été notée en 1943 à Sainte-Anne-de-Bellevue sur l’Île de Montréal. Ce ne fut qu’après plus de 30 ans qu’il a été observé en dehors de l’Île. Depuis, il continue sa progression dans les Maritimes, en Ontario et en Nouvelle-Angleterre, arrêté par aucun prédateur. Des études en lutte biologique sont actuellement effectuées aux États-Unis pour trouver un parasitoïde (organisme qui vit sur l’insecte et le tue éventuellement). Le meilleur moyen de contrôler cet insecte demeure encore l’élimination manuelle de tous les stades de cet insecte qui se retrouvent sur ou autour de la plante.

Au cours de l’hiver, l’adulte demeure enfoui dans le sol près de leurs plantes favorites. Il est donc recommandé de biner le sol autour des bulbes au printemps et à l’automne, cela exposera les insectes au froid et aux prédateurs potentiels. Au mois d’avril, les adultes émergent du sol, commencent à s’alimenter du jeune feuillage et s’accouplent.

 Les œufs, jaune, orangé ou rouge, sont ensuite déposés sous les feuilles, alignés le long des nervures. Chaque femelle peut pondre jusqu’à 300 œufs.

Les larves sortent de l’œuf après une dizaine de jours et se nourrissent de feuilles, de boutons floraux et de fleurs pendant environ trois semaines. Leur corps estExcrément fait par le criocère du lys allongé, orange avec la tête et les pattes noires. Elles sécrètent par leur anus dorsal un mucus mélangé avec leur excrément qui recouvre son corps et lui permet de se camoufler des prédateurs. Certains prétendent même que cet abri noirâtre lui permettrait de contrôler la température de son corps. Afin de se métamorphoser en adulte, la larve entre dans un stade dit nymphe. Elle se laisse alors tomber sur le sol, s’y enfouit, se fabrique un cocon avec des particules de sol collées avec de la salive et se transforme en nymphe en deux semaines. Elle devient ensuite une adulte en 3 à 5 semaines, soit vers la fin juin.

Les nouveaux adultes s’alimenteront pendant environ un mois avant de retourner dans le sol pour y passer l’hiver. Au Québec, on observe qu’une génération par année comparativement à 2 et même 3 en Europe. Vive l’hiver !

Bref, un contrôle fréquent des plants permettra d’éviter une infestation de criocère. On doit cependant redoubler d’ardeur lorsque l’hiver est doux et enneigé, cela semble être propice à des populations élevées. Comme le lys est une plante à bulbes, il survivra au grignotage de ses feuilles. Enfin, connaître son cycle vital permet donc d’intervenir au bon endroit au bon moment.

Solution

Le moyen le plus radical et naturel est d’écraser entre les doigts ces petits coléoptères avant qu’ils se régalent de vos lis. Portez des gants avant d’opérer. Détruisez aussi les tas d’excréments car les larves se cachent en dessous. La caféine aurait des propriétés insecticides ou insectifuges. Déposez du marc de café au pied de vos lis.

Cet article comporte 2 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

15 − quatorze =

Back To Top
Rechercher