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Bienvenue!

Bien plus qu'une jardinerie traditionnelle, Pépinière Villeneuve vous éblouira par l'immensité et la beauté de son site. Avec ses serres ultramodernes et ses vastes aires de production, la Pépinière Villeneuve cultive chaque année plus de 200 000 plantes en pot, regroupant 1 000 variétés de vivaces et d’arbustes ainsi qu’une grande sélection de fleurs annuelles. Au cœur de l'érablière, découvrez de magnifiques jardins aménagés pour vous inspirer. Une collection de plus de 1 000 plantes matures! De par l'emplacement particulier du centre-jardin et notre statut de producteur, nous avons su faire de notre passion un mode de vie et un milieu de vie. Notre équipe qualifiée saura vous guider et vous conseiller.

Pépinière Villeneuve

951 rang de la Presqu’ile
L'Assomption (Qc) J5W 3P4
Tel: (450) 589-7158
Fax: (450) 589-4916
www.pepinierevilleneuve.com

*Centre-jardin FERMÉ*

Lundi au vendredi
8h30 à 12h00
13h00 à 16h30
Samedi
Fermé
Dimanche et férié
Fermé

Baies de Goji

Qu’est-ce que la baie de Goji?

La baie de Goji, aussi connue sous le nom de Lycium barbarum, est un arbuste qui gagne à être utilisé dans vos aménagements comestibles. Ses baies allongées rouge-orangé à rouge vif à maturité se récoltent en fin d’été. On le cultive généralement en l’attachant à un support comme un treillis ou une clôture.

Un fruit intéressant

La baie de Goji est une source importante de nombreux nutriments et vitamines. En effet, sa concentration en vitamine C (42mg/100g) est comparable à celle d’un citron frais. Elle contient également des vitamines B1, B2, B6 et E en plus de contenir de la bêta-carotène, de la riboflavine, de la thiamine, des protéines et des fibres.

Son utilisation en cuisine

On utilise les baies de Goji autant dans des plats salés que sucrés. En fait, on peut utiliser les baies séchées comme on le ferait pour des raisins   secs : dans des biscuits, des salades ou encore un mélange montagnard. On peut utiliser les baies fraîches ou réhydratées dans des salsas, des sauces tomates, des confitures ou encore des crèmes glacées.

Les fruits ont un goût qui ressemble un peu à un croisement entre une canneberge et une griotte. Ils sont fragiles lorsqu’ils sont bien mûrs et frais.

La culture des baies de Goji

Les baies de Goji proviennent d’un arbuste sarmenteux, c’est-à-dire que ses tiges longues et minces sont flexibles et retombent vers le sol lorsqu’elles atteignent une certaine longueur. Lorsque les tiges touchent le sol, elles ont tendance à s’y enraciner et, ainsi, former un nouveau plant. Pour éviter la propagation involontaire de l’arbuste, on peut attacher les branches à un support pour la cultiver en hauteur. Il est également recommandé de tailler les branches poussant trop près du sol.

Le Lycium barbarum est un atout pour lutter contre l’érosion des sols et il tolère la sécheresse une fois établi. Cependant, en cas de sécheresse la production de fruits peut être altérée. Il préfère les sols drainés, riches et légèrement alcalins. Taillez-le au début du printemps et retirez le bois mort. Offrez-lui un endroit au plein soleil pour assurer une bonne production de fruits et les dégustez une fois qu’ils sont bien mûrs.

Confiture de baies de Goji

Ingrédients

  • 200 g de baies de Goji déshydratées
  • De l’eau*
  • 180 g  sucre
  • 1 c. thé de vanille

Préparation

  1. Mettre les baies de Goji dans une casserole, et ajouter de l’eau pour juste couvrir
  2. Laisser les baies de Goji se réhydrater 30 minutes (il n’est pas nécessaire qu’elles soient complètement réhydratées)
  3. Ajouter le sucre et la vanille
  4. Amener à ébullition
  5. Réduire le feu et laisser mijoter de 7 à 10 minutes
  6. Mettre en pots et garder au frigo

Déguster au petit déjeuner sur des croissants ou des rôties ou en garniture sur un gâteau ou de la crème glacée, etc.

* Si vous utilisez des baies de Goji fraîches, omettre l’eau.

Confiture Baies de Goji
Photo by Vesiraja Media on Unsplash
Sources

Low,  Kathleen. 2019. Asian Fruits and Berries : Growing them, Eating Them, Appreciating Their Lore. McFarlane & Company Inc Publishers : North Carolina, pp. 80-87

Jianjun Chen, ChihCheng T. Chao, Xiangying We. 2018. Gojiberry Breeding: Current Status and Future Prospects, Institute of Food and Agricultural Sciences, Mid-Florida Research and Education Center, University of Florida

Szot Iwona, Zhurba Mykhailo, Klymenko Svitlana. 2020. Pro-Health and Functional Properties of Goji Berries (Lycium spp.) University of Life Sciences, Faculty of Horticulture and Landscape Architecture, Lublin, Poland

Christina Chay. 2015 : All about Dried Goji Berries, the Superfood Raisin. Bon Appétit Magazine. https://www.bonappetit.com/

En-tête article argousier

Connaissez-vous l’argousier ?

L’Argousier est un arbuste qui gagne à être connu. Très rustique, il n’a aucun mal avec nos conditions hivernales. Son feuillage bleu-gris arqué et ses masses compactes de  fruits orangés à la fin de l’été en font une plante tout en contraste. Idéal en permaculture, vous pourrez lui faire une place dans votre assiette.

Un fruit à découvrir

Les fruits de l’argousier sont peu connus au Québec, mais sont très populaires en Europe et en Asie. Ils sont riches en vitamines C et E ainsi qu’en protéines et en antioxydants. En fait, ses fruits contiennent 30 fois plus de vitamine C que l’orange. Ils sont acidulés et peuvent rappeler le goût de l’ananas. On utilise normalement les fruits en cuisine pour en faire des gelées ou des confitures. On peut également en extraire le jus qui est très populaire en Asie. On peut en faire du vin. Les fruits se conservent bien au congélateur.

La récolte à la main ressemble à celles des framboisiers : mieux vaut porter des gants et éviter les épines. Les fruits non récoltés régaleront les oiseaux durant l’hiver. Au Québec, les producteurs d’argousier optent plutôt pour la taille de branches entières portant des fruits pour ensuite les congeler. Une fois bien gelées, on sort les branches et on les secoue. Les fruits gelés tombent d’eux-mêmes et on évite les épines. Cependant, si on taille toutes les branches, la saison suivante, on se retrouvera sans fruits puisque les Hippophae produisent leurs fruits sur des rameaux âgés de deux ans.

Une plante aux propriétés impressionnantes

En Europe et en Asie, on utilise les fruits, les feuilles et l’écorce d’argousier. Des préparations d’huile d’argousier sont utilisées dans le traitement des brûlures, des plaies de lit et même des ulcères d’estomac. On retrouve également l’huile d’argousier dans de nombreux cosmétiques. Elle est riche en vitamine E, caroténoïdes, phytostérols et en acides gras essentiels. Les feuilles sèches ou fraîches peuvent être utilisées en infusion.

La culture de l’argousier

L’argousier est un arbuste que l’on retrouve à l’état sauvage principalement au nord-ouest de l’Europe, mais également en Russie et en Asie centrale. C’est un arbuste dioïque, c’est-à-dire que les fleurs mâles et femelles se retrouvent sur deux plants distincts. Seules les femelles peuvent porter des fruits. Pour ce faire, leurs fleurs doivent être pollinisées par celles d’un plant mâle. Un plant mâle peut polliniser jusqu’à sept plants femelles.

L’argousier apprécie les sols sablonneux et bien drainés. Il a la particularité de fixer l’azote atmosphérique. Il nécessite donc très peu d’apports en engrais azoté et peut pousser en sol pauvre. Les Hippophae peuvent également contribuer à enrichir le sol pour favoriser la croissance d’autres plantes. Ils peuvent tolérer la sécheresse, mais ils requièrent un bon apport en eau pour assurer une bonne production de fruits.

Grâce à leur système racinaire se déployant rapidement, les plants d’argousier peuvent être utilisés pour lutter contre l’érosion des sols. Ils ont une bonne tolérance au sel de déglaçage et peuvent être utilisés en bordure des routes.

Un bel arbuste aux multiples usages qui saura s’adapter à son environnement. Il préfère le plein soleil. Un ajout de choix pour vos projets de permaculture.

CONFITURE D'ARGOUSIER AU THYM ET AU BASILIC

Ingrédients :

  • 300 g (2 tasses) d’argousier
  • 1 c. à thé de thym en poudre
  • 20 feuilles de basilic frais, coupées en très fins morceaux
  • 300 g (1 1/2 tasse) de sucre
  • 80 ml (1/3 tasse) d’eau

 

Préparation :

  1. Verser tous les ingrédients dans une casserole, bien mélanger avec une cuillère en bois et porter à ébullition.
  2. Réduire à feu doux et laisser mijoter 20 minutes à découvert, en remuant régulièrement.
  3. Verser la confiture dans le pot à confiture stérilisé au préalable et fermer immédiatement.
  4. Laisser reposer à température ambiante.
  5. Conserver au réfrigérateur une fois ouvert.
Sources

L’association des producteurs d’argousier du Québec www.argousier.qc.ca

Ministère de l’Agriculture, de l’alimentation et des affaires rurales de l’Ontario www.omafra.gov.on.ca

Aliments du Québec www.alimentsduquebec.com

En tête article Aronia

L’aronie

L’aronie (Aronia) est un genre d’arbustes caduc de la famille des Rosaceae, originaire d’Amérique du Nord. Joli en toutes saisons grâce à ses fleurs, son beau feuillage lustré, ses grappes de fruits noirs pourprés et sa coloration automnale. On utilise l’aronie dans les plates-bandes, en massif, pour la naturalisation ainsi que pour stabiliser les berges et contrôler l’érosion.

Un arbuste fort intéressant!

Aronia VikingL’aronie est un arbuste qui gagne à être connu. Non seulement il fournit de beaux fruits en août et septembre, mais sa floraison blanche est magnifique en mai. Son taux de croissance est assez faible; environ 30 cm par année. Il peut atteindre 1 à 2 mètres de haut et 1.5 mètre de large. Ses racines sont peu profondes et c’est un arbuste qui se transplante facilement.

Il appréciera tout type de sol, tolère bien nos températures au Québec et de plus, il ne demande pas un grand entretien régulier. C’est un arbuste facile dont il est difficile de s’en passer.

Des baies à la puissante action antioxydante

Les baies de l’aronie noire ont un goût très astringent, elles sont donc peu consommées fraîches. Elles se prêtent bien à la fabrication de gelées, vinaigres fins, purées, tartinades ou sauces. Le jus peut être consommé seul ou en mélange avec un jus de pomme ou de raisin. Beaucoup de gens l’utilisent surtout contre l’hypertension, les maux d’estomac ou les troubles du système urinaire!  L’aronie est riche en antioxydants et a des propriétés anti-inflammatoires et immunostimulantes.

Ces fruits qui ressemblent aux groseilles ont été longtemps oubliés, mais actuellement ils suscitent à nouveau l’intérêt: Des scientifiques ont découvert que l’aronia a d’importantes propriétés médicinales, car il contient des quantités importantes de polyphénol (Anthocyanidine) liées au pigment rouge du fruit.

Vous avez peut-être déjà entendu parler des vertus médicinales du polyphénol : dans une moindre proportion le vin rouge en contient également. Cette substance végétale secondaire joue, d’un point de vue médical, un rôle de premier plan, car elle permet une protection multiple du cœur et des artères : le polyphénol augmente l’élasticité artérielle, permet de réguler l´hypertension, et aide à réduire l´athérosclérose.

Dans la lutte contre le cancer, les baies d’aronia sont devenues intéressantes pour les chercheurs parce qu’elles ont par rapport à d’autres baies une teneur significativement plus élevée d’anthocyanidines qui ont un pouvoir antioxydant très efficace.

Proportion dans les fruits (mg/100g)

  • Fraises 30
  • Framboises 40
  • Mûres 160
  • Myrtille 165
  • Raisin noir 165
  • Cerises bigarreau 180
  • Aronia 800

Les antioxydants sont des substances naturelles qui protègent et consolident la paroi cellulaire, et réduisent l’agressivité de ce qu’on appelle les radicaux libres. Ces petits éléments agressifs accélèrent le processus de vieillissement cellulaire, et prennent part au développement de différentes maladies. C’est pourquoi les antioxydants jouent un rôle capital dans la thérapie du cancer sur le plan alimentaire en tant que capteurs de radicaux libres. Ils sont aussi très utiles chez les sujets sains car ils préviennent les maladies cardio-vasculaires, en retardant le vieillissement cellulaire, ce qui fait du jus de sorbe la boisson anti-âge par excellence. Le sorbier noir nous fait bénéficier de sa solide santé car cet arbuste est lui-même résistant à toutes les maladies des arbres connues!

Quoi de mieux que de compléter son aménagement avec un bel arbuste qui permet de réaliser aussi de bonnes recettes. Parfait en zone 3, il peut atteindre de 1,5 mètre à 2 mètres de haut et presque 2 mètres en largeur. Il se plaira au soleil et tolèrera même un peu d’ombre. On aime le fait qu’il s’adapte à tous types de sol et fleurira en mai.

* Source : Texte allemand : « Flavonoide und andere pflanzliche Wirkstoffe » (Les flavonoïdes et autres substances végétales), Dr. Clarissa Gerhäuser, Centre de recherche en cancérologie de Heidelberg

Ingrédients

  • 1 tasse et 1/2 de farine tout-usage
  • 1 c. à thé de poudre à pâte
  • 1/4 c. à thé de bicarbonate de soude
  • 1/4 c. thé de sel
  • 3/4 de tasse de sucre
  • 6 c. à table de beurre ramolli
  • 1 c. à thé de vanille
  • 1 gros oeuf
  • 1 tasse et 1/3 de babeurre
  • 2 tasses de baies d’aronie
  • 2 c. à table de sucre roux

Préparation

  • Préchauffer le four à 350F.
  • Dans un bol, bien mêler la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et le sel.
  • Dans un autre bol, battre ensemble le beurre et le sucre durant 2min.
  • Ajouter la vanille, l’œuf entier, le blanc d’œuf et bien mélanger dans l’appareil au beurre.
  • Ajouter les ingrédients secs et le babeurre en alternance, en commençant et en finissant avec les ingrédients secs. BIEN MÉLANGER entre chaque addition.
  • Ajouter les baies d’aronie et mêler doucement.
  • Verser dans un moule beurré de 9pouces.
  • Saupoudrer le dessus avec le sucre roux.
  • Cuire au four durant 45 à 50min ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau en ressorte propre.
  • Laisser refroidir 10min dans le moule, sur une grille.
  • Pour démouler, passer un couteau autour du moule et retourner le gâteau sur une assiette.

Ingrédients

  • 2 tasses de farine tout-usage
  • 1 c. à thé de bicarbonate de soude
  • 1/4 c. à thé de sel
  • 1/2 tasse de beurre
  • 3/4 de tasse de cassonade
  • 2 œufs battus
  • 2 tasses et 1/3 de bananes mûres en purée
  • 1 tasse de baies d’aronies fraîches ou congelées

Préparation

  • Préchauffer le four à 350F.
  • Graisser légèrement un moule à pain de 9 »x5 ».
  • Dans un grand bol, combiner la farine, le bicarbonate de soude et le sel.
  • Dans un autre bol, battre en crème le beurre et la cassonade.
  • Mélanger les œufs, la purée de bananes et les baies d’aronie jusqu’à homogénéité.
  • Incorporer le mélange de bananes dans le mélange de farine et remuer juste pour humecter.
  • Verser la pâte dans le moule.
  • Cuire pendant 60 à 65min, jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du pain en ressorte propre.
  • Laisser le pain refroidir dans le moule pendant 10min, puis démouler sur une grille.

Ingrédients

  • 800g de baies d’aronie
  • 600g de sucre
  • 400ml d’eau
  • Le zeste et le jus d’une orange

Préparation

  • Faire bouillir à feu assez vif 15 à 20min en brassant de temps en temps.
  • Pas besoin de pectine puisque le fruit en contient beaucoup.
  • Mettre en pot et sceller pour conserver

Ingrédients

  • 100g de baies d’aronia
  • 100g de sucre
  • 100ml d’eau
  • Jus de citron ou cognac (au goût)
  • Sel (au goût)

Préparation

  • Laver les baies et les écraser
  • Chauffer à feu doux
  • Vous pouvez affiner avec un peu de raifort, coriandre, poivre, moutarde, zeste d’orange râpé
  • Jus de citron ou cognac et du sel au goût

Ingrédients

Pour les muffins

  • 2 tasses de farine tout-usage
  • 1 tasse de flocons d’avoine à cuisson rapide
  • 1 tasse de cassonade tassée
  • 1 c. à thé 1/2 de poudre à pâte
  • 1 c. à thé de bicarbonate de soude
  • 1/2 c. à thé de sel
  • 2 oeufs
  • 1 tasse et 1/4 de babeurre
  • 1/3 de tasse d’huile de canola
  • 1 c. à table de zeste de citron
  • 2 c. à table de zeste de citron
  • 2 c. à table de jus de citron
  • 1 c. à thé de vanille
  • 2 tasses de baies d’aronie décongelées
  • Sucre roux

Pour le glaçage

  • 2/3 de tasse de sucre en poudre
  • 2 c. à soupe de jus de citron
  • Zeste d’un citron

Préparation

  • Préchauffer le four à 375F
  • Dans un grand bol, mélanger la farine, l’avoine, la cassonade, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et le sel.
  • Mettre de côté.
  • Dans un autre bol, mélanger les oeufs, le babeurre, l’huile végétale, le zeste de citron et la vanille. MÉLANGEZ BIEN!
  • Verser les ingrédients humides dans les secs. Mélanger légèrement jusqu’à consistance homogène.
  • Incorporer les baies d’aronie.
  • Verser la pâte dans les moules à muffins chemisés.
  • Saupoudrer de sucre roux.
  • Mettre au four durant 20 à 22min ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre en ressorte propre.
  • Retirer du four immédiatement et placer sur une grille.

Glaçage

  • Dans un petit bol, mélanger ensemble le sucre en poudre, le jus de citron et le zeste de citron.
  • Verser le tout sur les muffins refroidis.
Les protections hivernales

Comment installer les protections hivernales?

La protection hivernale consiste à protéger les plantes qui ne résistent pas aux froids rigoureux de l’hiver ou encore qui y sont sensibles. N’oublions pas aussi les dommages qui peuvent être causés par le poids de la neige ou du verglas! Notez par contre que la plupart des plantes n’ont pas besoin de protection hivernale. Même avec une bonne protection, certains hivers sont très rigoureux et peuvent quand même apporter son lot de dommages au jardin.

Les besoins en protection hivernale sont différents d’une région à l’autre. Par exemple, certaines régions bénéficient d’une bonne couverture de neige est permanente durant une bonne partie de l’hiver, alors que d’autres, non. Perdant cette précieuse isolation qu’est la neige, certaines plantes deviennent alors vulnérables aux froids mordants de l’hiver.

Les vents dominants de l’hiver dans une cour rendent les plantes beaucoup plus vulnérables! Elles auront évidemment besoin d’une bonne protection SURTOUT si elles sont tout près de leur point de rusticité. Celles qui ont la chance d’être abritées des vents ont elles, beaucoup plus de chances de survie. Quand exactement doit-on faire l’installation des protections hivernales? Le temps idéal est souvent vers la mi-novembre, parfois plus tard dans les régions plus chaudes du Québec, alors que la température nocturne se tient aux alentours de -5 ºC. . Il est aussi préférable que les végétaux aient perdu leurs feuilles. Il est très important de s’assurer que les végétaux respirent bien sous les protections hivernales. Enlevez les protections tôt au printemps, au dégel du sol, lors d’une journée nuageuse, lorsque le risque de gels sévères est passé.

Différente d'une région à l'autre!

Les besoins en protection hivernale sont différents d’une région à l’autre. Par exemple, certaines régions bénéficient d’une bonne couverture de neige est permanente durant une bonne partie de l’hiver, alors que d’autres, non. Perdant cette précieuse isolation qu’est la neige, certaines plantes deviennent alors vulnérables aux froids mordants de l’hiver. Connaitre la zone de rusticité de votre région s’avère essentiel pour vous aider.

Les vents dominants de l’hiver dans une cour rendent les plantes beaucoup plus vulnérables! Elles auront évidemment besoin d’une bonne protection SURTOUT si elles sont tout près de leur point de rusticité. Celles qui ont la chance d’être abritées des vents ont elles, beaucoup plus de chances de survie.

Quand exactement doit-on faire l’installation des protections hivernales?

Le temps idéal est souvent vers la mi-novembre, parfois plus tard dans les régions plus chaudes du Québec, alors que la température nocturne se tient aux alentours de -5 ºC. . Il est aussi préférable que les végétaux aient perdu leurs feuilles. Il est très important de s’assurer que les végétaux respirent bien sous les protections hivernales. Enlevez les protections tôt au printemps, au dégel du sol, lors d’une journée nuageuse, lorsque le risque de gels sévères est passé.

Quoi et comment protéger?

Les conifères érigés

Durant la 1re année suivant la plantation, les plantes doivent être entourées d’une clôture à neige recouverte de jute ou d’un agrotextile, qui ne doit JAMAIS toucher au feuillage des conifères. Pour les autres années, la protection doit demeurer la même pour les conifères plus sensibles (Zone 5 et plus). Pour les autres il faut simplement se limiter à les attacher à l’aide d’un filet ou d’une corde afin d’éviter que les branches brisent sous le poids de la neige.

Les conifères rampants

Ils n’ont besoin que d’une bonne couche de neige.

Les conifères greffés

Ils doivent avoir une protection complète chaque année; comme celle suggérée pour les arbustes de zone 5 et plus.

Les arbres

Les troncs des jeunes arbres doivent être protégés des rongeurs (rats, mulots, etc.). Installer une spirale anti-rongeurs à partir de la base du tronc jusqu’à trois pieds de hauteur (1m) et la retirer au printemps. Il est recommandé d’utiliser cette protection jusqu’à ce que le tronc ait atteint 2 ½ pouces (7.5cm) de diamètre.

Les arbustes

Au moment où ils ont perdu leurs feuilles. Les arbustes ont surtout besoin d’être protégés du poids de la neige. Il s’agit donc simplement de les attacher avec une corde. La clôture à neige n’est pas nécessaire sauf dans les cas suivants :

  • Si les plantes sont exposées aux sels de déglaçage (clôture à neige avec jute ou agrotextile).
  • Si vous soufflez la neige sur les arbustes, il est recommandé de les entourer d’une clôture à neige et de jute ou autre agrotextile.

Les arbustes frileux (zonés 5 et plus)

Certains arbustes sont très peu rustiques dans la région. Il faut les protéger avec une clôture à neige qui sera remplie de feuilles mortes ou de neige afin de mieux les isoler . Recouvrir de jute ou d’un agrotextile.

Les arbustes à feuillage persistant

Certains arbustes gardent leurs feuilles durant l’hiver comme les Buxus, Cotoneaster rampants, Euonymus, Ilex (houx), Mahonia, Rhododendron etc. Généralement ces plantes sont sensibles au vent et au froid. Il est donc préférable de leur donner une protection complète (clôture à neige avec jute ou agrotextile, vaporisation d’un produit antidessicant (Wilt Pruf)

Les vivaces

Après les premières gelées, lorsque le feuillage est fané, rabattre (tailler) la plupart des vivaces à 2 pouces (5cm) du sol . Étendre un paillis. Les graminées pourraient n’être taillées qu’au printemps, vu leur aspect hivernal décoratif. Besoin d’aide pour vos rosiers? C’est par ici!

Arrosage d’automne des conifères

La terre les entourant doit être humide afin de les alimenter durant les dégels de l’hiver. On doit les arroser en profondeur lorsque l’automne est sec pour compenser le dessèchement causé par les vents.

Fertilisation des plates-bandes et potager

L’automne est le meilleur temps pour l’apport de fumier ou de compost au jardin. La méthode consiste à recouvrir les plates-bandes d’environ 1’’ (2.5cm) de fumier ou de compost sur toute la surface entre les plantes. Pour le potager il est très important d’intégrer au moins 2 à 3’’ (5 à 7cm) de fumier ou de compost tous les ans. (Il est bon de changer de sorte de compost chaque année).

L'application de l'huile de dormance

Comment appliquer l’huile de dormance

L’huile de dormance est une huile épaisse appliquée normalement au printemps, à la fonte des neiges, mais on peut aussi l’utiliser à l’automne, après la chute des feuilles. C’est le traitement insecticide favori des amateurs de fruitiers, car ils ont plus que leur part d’ennemis. Cette huile agit sur les insectes et acariens qui hivernent sur les branches et les écorces. En recouvrant l’insecte d’huile, on vient boucher ses pores, ce qui l’empêche de respirer. Aussi elle fait fondre la couche cireuse qui protège certains insectes exposant leur corps fragile à l’air sec.

Application

-> 1 seule application avant l’éclosion des bourgeons au printemps (mi-avril à fin avril). 20 ml par litre d’eau.

  • Traiter lorsque la température ne descend pas en bas de 4°C la nuit, suivant l’application.
  • Il ne doit pas pleuvoir pendant les 48 heures suivant l’application.
  • Vaporiser par temps doux et sec pour un séchage rapide.
  • Couvrir le tronc et les branches assez pour mouiller sans ruisselage.
  • Brasser souvent le contenant pendant l’application, pour garder le mélange homogène.
  • Utiliser toute la préparation.
  • À l’automne, remiser le produit dans un endroit sec et tempéré.

Ne pas appliquer sur les hêtres, les noyers, les érables à feuilles rouges, les érables à sucre, les érables japonais, les épinettes bleues, les caryers, des houx et les pommiers de la variété ‘Délicieuse’ quand ils sont en feuilles, faire l’application au stade dormant seulement. L’huile horticole peut rendre vertes les aiguilles bleues des conifères. Par contre, les nouvelles pousses seront bleues à nouveau.

L’huile de dormance est non toxique; son action est strictement physique. Elle est donc inoffensive pour les humains, les mammifères, les oiseaux et les poissons quand on l’utilise correctement. Pour qu’elle soit efficace contre les insectes, elle doit toutefois les toucher: elle ne sera pas efficace contre les insectes qui hivernent sur les racines, dans le sol ou dans la litière forestière, seulement ceux élisant domicile sur les parties aériennes des végétaux. Aussi, son effet résiduel est minime: elle se dégrade après quelques jours et disparait.

Pour un effet plus efficace contre les maladies, généralement on la combine à de la bouillie soufrée, un fongicide biologique. Ils peuvent être appliqués dans une même vaporisation, mais attention: ils ne restent pas en solution longtemps, surtout pas la bouillie soufrée. Il faut donc agiter régulièrement le réservoir de l’applicateur lors de la vaporisation. La bouille soufrée est efficace contre : la cloque des feuilles, le blanc, la tavelure, la rouille, l’anthracnose, la brûlure de la tige, le chancre et la tache noire du rosier. La bouillie est aussi efficace contre les phytopes, les kermès, les œufs de tétranyques et de pucerons.

Application

-> Peut être mêlée à l’huile lors de son application printanière.
-> 20 ml (4 c. à thé) d’huile de dormance et 40 ml (2 ½ c. à table) de bouillie soufrée par litre d’eau.

  • Lors de l’application, la température ne doit pas descendre en bas de 4°C, ni aller plus haut que 25°C.
  • Répéter aux 10 à 15 jours sur les plantes plus sensibles aux maladies comme les gadelliers, les rosiers, les pommiers et les aubépines (jusqu’à l’apparition des fleurs).
  • Vaporiser pour bien couvrir la plante au complet sans ruissellement.
  • Brasser souvent le contenant pendant l’application pour garder le mélange homogène.
  • Utiliser toute la préparation, car le mélange perd de son efficacité avec le temps.

Ne pas appliquer sur les pruniers, les pommiers ‘Délicieuses et les abricotiers quand ils sont en feuilles. Appliquer au stade dormant seulement, sinon ils pourraient montrer des symptômes de phytotoxicité.

La taille des arbres fruitiers

Comment tailler les arbres fruitiers

En favorisant l’entrée de l’air et de la lumière, la taille préviendra le développement des maladies et améliorera la qualité des fruits. De plus, au cours des premières années de croissance, la taille de formation permettra aux petits arbres d’obtenir une structure solide et une forme équilibrée.

ATTENTION! Une taille trop sévère ou inadéquate est plus néfaste que de ne pas tailler du tout. L’objectif de la taille est de corriger les défauts majeurs tout en respectant la forme naturelle de l’arbre.

Au printemps

  • Enlever les branches mortes, brisées et malades
  • Éclaircir le bout des branches.
  • Enlever ou pincer les branches en concurrence avec la tige centrale.
  • Conserver la forme pyramidale de l’arbre
  • Éliminer les gourmands.
  • Tailler modérément, de 10 à 15% maximum de la ramure.
  • Renouveler les branches charpentières.

Été

  • Enlever les branches mortes, brisées et malades
  • Enlever ou pincer les branches en concurrence avec la tige centrale.
  • Éliminer les gourmands et les branches à tendance verticale.
  • Éclaircir le centre de l’arbre pour permettre la pénétration de l’air et du soleil.
  • Éliminer les branches qui se frottent entre elles.
  • Tailler légèrement.

Techniques d’élagage

Coupe d’un rameau:

La coupe d’un rameau se fait à un angle d’environ 30 degré, légèrement au-dessus d’un bourgeon latéral et orientée d’un côté opposé à ce bourgeon.

Coupe d'un rameau

Coupe d’une branche:

Cette coupe doit toujours être faite à l’aisselle d’une ramification.

Coupe d'une branche

Coupe d’une grosse branche:

Étape 1 – Consiste à effectuer une incision sous la branche, à environ 30cm du tronc
Étape 2 – Consiste à effectuer une seconde coupe à 5cm plus loin que la première coupe, sur le dessus et vers l’extérieur de la branche à enlever.
Étape 3 – La dernière étape consiste à procéder à l’élimination de la partie de la branche
restante, en respectant l’angle de coupe et le collet de la branche.

Taille d'une grosse branche sur un arbre fruitier

Plantation des arbres fruitiers

Comment planter un arbre fruitier

Les arbres fruitiers ont leur place dans tous les jardins. Au printemps, leur floraison éblouissante ajoute le plaisir des yeux à la gourmandise. Les formes et les tailles sont extrêmement variées !

Les arbres fruitiers aiment en général une exposition ensoleillée, voir mi- ombragée. Sur la plupart des arbres fruitiers, la pollinisation est « croisée », c’est-à-dire qu’elle se produit d’un arbre à l’autre. Il faut donc souvent planter plusieurs fruitiers ensemble.

Type de sol

Le sol doit être de bonne qualité (fertile), bien profond et bien drainé. Le type de votre sol et le climat de votre région dicteront le choix des variétés de fruitiers à y cultiver.

Plantation

  • Les arbres en pot peuvent être plantés à n’importe quel moment de la saison.
  • La fosse de plantation doit être au moins 2 fois la largeur du pot par 1 fois½ la hauteur.
  • Le terreau de plantation idéal comprend: un tiers du sol extrait de la fosse ou de la terre brune, un tiers de compost et un tiers de mousse de tourbe. Ajouter une poignée d’engrais enracineur ou des mycorhizes au fond du trou.
  • Arrosez la motte avant de la mettre dans le trou et il est essentiel de retirer le pot.
  • Il est important de planter l’arbre à la bonne hauteur. Placer le collet à 2″ (5 cm) du niveau du sol.
  • Après avoir rempli le trou, il faut compacter le sol légèrement autour du plant pour éliminer les poches d’air.
  • Fixer ensuite un tuteur du côté des vents dominants, au nord-ouest, à environ 10 cm du tronc, au deux tiers de la hauteur du tronc. L’attache utilisée doit être large pour ne pas blesser le tronc de l’arbre. Enlever le tuteur au maximum 2 ans après la plantation.
  • Tout de suite après la plantation, arroser abondamment afin que l’eau pénètre dans le sol sans ruisseler. Aménager une cuvette en terre de 10 cm, qui correspond au diamètre du trou et étendre du paillis. À l’automne, éliminer la cuvette pour éviter une trop grande accumulation d’eau.

Pour un sol dur et mal drainé comme l’argile, suivre la même procédure mais placer la hauteur du collet légèrement plus haut que le niveau du sol en formant un monticule de terre. Les racines s’en trouveront plus aérées et mieux drainées car elles se développent surtout dans les 12 premiers pouces.

Arrosage

Pour vérifier si la plante doit être arrosée, enfoncer votre doigt dans le sol. Si le sol est humide jusqu’à une profondeur de 5 cm, ne pas arroser. Si le sol est sec, arroser abondamment, mais en évitant un jet trop puissant, car il pourrait rendre le sol compact et imperméable. L’utilisation d’un paillis garde l’humidité et diminue la fréquence des arrosages.

Fertilisation

Lors de la plantation, utiliser un engrais de type enracineur ou des mycorhizes. Les années suivantes, utiliser au début du printemps, un engrais de type 14-7-14.

Soins préventifs

Ramasser les feuilles mortes à l’automne contribue efficacement à enrayer la tavelure et réduit considérablement la prolifération des insectes.

Taille

Elle se pratique lorsque l’arbre est en dormance vers la fin du mois de mars, avec des outils désinfectés et bien affûtés. Dégager le centre de l’arbre pour que l’air et la lumière pénètrent à l’intérieur, en respectant la forme naturelle de l’arbre. Ne jamais tailler la tête de l’arbre. Ne pas enlever plus de 15% du volume de l’arbre par année pour éviter de favoriser la pousse de gourmands. Éliminer les branches faibles, brisées, celles qui se touchent ou celles qui ont une fourche très aigue, chicots, bourgeons plats (sur la pousse annuelle) ainsi que les gourmands, rejets et drageons qui entrent en compétition avec l’arbre. L’angle idéal des branches porteuses de fruits est de 45 degrés.

Soins préventifs

Ramasser les feuilles mortes à l’automne contribue efficacement à enrayer la tavelure et réduit considérablement la prolifération des insectes.

Protection hivernale

Le tronc doit être protégé des rongeurs par des spirales de plastique ou une application, à la fin de l’automne, un répulsif liquide.

La protection contre les mulots

L’hiver et les mulots

Le printemps arrive, la neige est partie et maintenant nous voyons les dommages que les mulots causent parfois à la base de nos arbres et arbustes. Les mulots affamés peuvent gruger l’écorce. (Source: Ressources naturelles Canada)

Ces ravageurs grugent l’écorce à la base de nombreuses plantes. Celles qui sont les plus fragiles: pommiers et autres arbres fruitiers, tilleuls, érables et de nombreux autres arbres, weigela, spirée et bien d’autres variétés d’arbustes.
En effet lorsque nombreux et affamés, les mulots s’attaquent à peu près à n’importe quel arbre ou arbuste. Même les conifères ne sont pas épargnés. Les arbustes ou arbres plus jeunes sont plus à risque, d’où la nécessité de protéger leurs troncs en automne.

Ce qu’il faut savoir sur ces dommages, c’est qu’ils empêchent la sève de monter donc condamnent la plante si cette dernière est grugée complètement autour de son tronc. La sève qui monte en dessous de l’écorce dans la partie verte, le cambium, la seule partie vivante des troncs et des branches ne peut plus monter vers les feuilles, donc la plante est vouée à mourir. Une plante grugée à sa base pourra peut-être produire des feuilles sur ses réserves, mais éventuellement elle mourra.

Et que faire si votre pommier est mangé à la base?

La seule façon (scientifique et assez difficile à réaliser) de remédier au problème est de faire une greffe à la base de l’arbre. La greffe en pont, c’est-à-dire de l’écorce intacte en bas du dégât jusqu’à l’écorce en haut du dégât. La partie verte en dessous de l’écorce du greffon doit toucher à la partie verte sur le tronc. Quelques greffes en pont pourraient être faites autour de l’arbre pour permettre à la plus grande quantité possible de sève de monter.
Il existe quelques plantes que les mulots n’attaquent jamais. Entre autres, le caragana pleureur ou arborescent, n’est jamais mangé par les mulots.
Un dernier petit conseil: gardez les alentours de votre propriété propre. Le gazon pas trop long, les débris de toutes sortes enlevés laisseront les mulots sans abris et les forceront à aller chercher refuge ailleurs.

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